De Montréal à Boston en voiture ancienne MGB

Le 28 juin : c’est le jour J ! Il est temps de quitter Montréal, la majorité de nos affaires sont déjà parties. La MGB est préparée (electricité reglée, vidange faite, niveaux ok)

Comment exploiter tout l’espace d’une vieille cabriolet anglaise des années 70

Première bonne nouvelle : malgré la petitesse de la voiture (3m80), le coffre a de l’espace, ainsi que la banquette arrière.

Je peux vous dire qu’on a exploité les moindres recoins du véhicule. En plus des 2 endroits cités précédemment, il y a pas mal de place sous le siège du passager aussi. Le plus délicat a été de sortir de Montréal, l’état des routes de la ville étant à un niveau inférieur d’un pays en voie de développement (comprendre : il y a des nids de poule partout et il paraît que les routes sont 10 fois plus belles en Arménie).

Une MGB a un coffre qui contient plus qu’on ne le pense…
Oui oui, le coffre était chargé à bloc.

2ème bonne nouvelle : partir un jeudi matin à 7h a permis de sortir de la ville sans trop de bouchon car Montréal est une horreur routière sur pattes, la faute à l’engouement de la construction des échangeurs routiers durant les années 90.

Par la suite, aucun problème, d’autant plus que l’auto est équipé d’un overdrive (5ème vitesse electronique), ce qui aide à consommer moins et monter moins haut dans les tours en étant à la même vitesse de croisière – 110km/h – sur l’autoroute. Avec quelques pauses et un peu de bouchon à l’entrée de Boston, le trajet s’est fait en 7 heures. La chaleur et l’humidité étant au rendez-vous, on était ravis d’avoir eu très peu de trafic.

Rouler sur les autoroutes américaines n’est pas ultra divertissant mais au moins la qualité de la route est top et il y a toujours quelqu’un qui va vous donner un petit coup de klaxon pour vous dire qu’il aime votre auto. Il faut dire qu’on se sentait vraiment minuscule avec la MGB, surtout lorsqu’on se fait dépasser par un pickup toutes les 5 minutes… Mais c’est ce qui est drôle !

Il n’y  a qu’un seul péage en chemin et le montant à payer est d’1$ donc pensez à avoir un petit billet sur vous (ils rendent la monnaie mais pas de carte de débit/crédit). Si vous prenez l’option EZ Pass (et que vous ne l’avez pas), vous allez recevoir une lettre à l’adresse du véhicule avec un montant légèrement supérieur à payer.

Une MGB à Brookline, jolie petite ville du Massachusetts

A notre arrivée, une chambre nous attendait dans une immense maison de Brookline (saviez-vous qu’il s’agit de la ville dans laquelle est né John Fitzgerald Kennedy ?). Nous avions eu un excellent deal et nous avons pu rester quelques jours ici, le temps de nous trouver un appartement et remplir quelques formalités administratives.

Nous sommes arrivés durant une bonne canicule (44°C en ressenti) donc autant vous dire que l’ombre était notre amie. Vu la chaleur, hors de question de rouler en MGB dans Boston ou ses alentours mais la majorité des points d’accès étaient accessibles à pieds ou en moins de 10 min en auto (Über ou Lyft). Il y a bien un tram qui passe dans le coin mais on le voyait souvent en panne et la clim n’était pas toujours fonctionnelle à l’intérieur (comprendre : on voyait les gens se décomposer petit à petit) alors on a préféré marcher.

Brookline est une ville qui peut se parcourir à pieds pour peu que vous soyez logés pas loin de Washington Square. A partir de là, marchez sur Beacon Street, profitez des boutiques et admirez le paysage qui rappellera à certains endroits quelques villes d’Europe, d’autant plus que le tram ajoute un certain charme. Il date des années 50, ça s’entend et ça se voit.

Notre maison temporaire à Brookline, près de Washington Square
Aucun problème moteur, notre anglaise a été super fiable de Montréal à Boston.
Un des quelques tram restauré de Brookline
Brookline, c’est plutôt joli.