A mi-chemin entre Brunswick et Boothbay Harbor, la péninsule de Georgetown mérite un petit détour si l’on souhaite se rendre au petit port pour déguster un lobster roll tout droit sorti de l’eau. En effet, notre hôte nous a suggéré d’aller manger un sandwich au homard au Five Islands Lobster Co. Alors, ne nous cachons pas derrière ce long nom. … Lire la suite
Situé à 45 minutes de Brunswick, East Boothbay est le quartier Est de la ville de Boothbay Harbor. Répartie sur une longue péninsule, la route permettant de se rendre à East Boothbay (Ocean Point Road) est tout simplement magnifique à traverser, tant pour contempler les villas que l’on croise mais surtout le paysage côtier, tout simplement à couper le souffle. En … Lire la suite
Durant l’été, j’ai eu l’occasion de partir faire un road trip dans le Maine pour me rendre dans les environs de Brunswick, que j’avais déjà visité lors d’un hiver précédent. Cette fois-ci, la route se fait en MGB et nous avons choisi de passer par les routes de campagne et montagne depuis le Québec, en passant par le New Hampshire pour … Lire la suite
Fin mai, je suis rentré en France, certes pour voir ma famille, mais aussi pour aller rendre visite à l’un de mes amis dont sa belle famille habite en Ardèche. J’ai beau être né dans ce pays, je n’avais jamais eu l’occasion d’aller visiter l’Ardèche… C’est maintenant chose faite et ce qui est sûr, c’est que j’y retournerai ! Nous … Lire la suite
La dernière grande étape de notre road trip fut la Baie des chaleurs qui constitue en fait toute la côte Sud de la Gaspésie.
De Percé à Bonaventure
Pour être honnête avec vous, j’ai moins aimé la partie Sud. Encore moins habité, on a le droit à la campagne sans les belles côtes et falaises. Certes, on trouve quelques produits du terroir assez bons et originaux, comme par exemple cette ferme qui produit un bon vin de fraises.
On traverse également un grand village nommé Port-Daniel, qui jouit d’un paysage magnifique alternant vallées et marais. Néanmoins, c’est calme, très calme et nous n’avons pas été spécialement emballée par l’ambiance générale de la partie Sud.
Maria et Carleton-sur-Mer
Nous avons séjourné à Maria, petite ville qui s’étend sur le bord de l’eau. Au passage, il y a un très bon restaurant dans cette ville mais son nom m’échappe… Quoiqu’il en soit, si vous souhaitez vous promener, allez plutôt à Carleton-sur-Mer. Cette petite ville reste plutôt mignonne avec sa grande baie, sa plage reposante et ses bons marchands de glace. Au nord de Carleton se trouve le Mont Saint-Joseph, petite montage qui mérite le détour si l’on souhaite avoir une vue imprenable sur toute la baie.
On observe rapidement qu’à Carleton, 3 paysages se juxtaposent : la mer, la campagne et la montagne. En haut de la montagne se trouve l’église St-Joseph dont l’histoire vaut le détour. Chose amusante, devant l’église on trouve une pancarte indiquant fièrement que l’église propose du wifi gratuit… Dans quelle époque vit-on ! 😀
Et c’est à peu près tout pour la Baie des chaleurs. Il y a sans doute d’autres activités à faire mais le feeling n’était pas le même et nous n’avons pas souhaité y rester trop longtemps.
Ce que j’ai aimé en Gaspésie :
Les plus beaux paysages que j’ai pu voir à ce jour au Québec
Ça sent bon l’océan et les arbres
C’est dépaysant
On y mange bien, voire très bien
L’Isle-Verte, le meilleur teaser de la Gaspésie (j’y retournerai)
Le Parc National, Sainte-Anne-des-Monts et l’Île Bonaventure
La gentillesse des habitants
Les possibilités pour faire de la randonnée
L’état des routes
La route 132, magnifique sur toute la côte Nord
Ce que j’ai moins aimé :
Vraiment rien pour faire du shopping à part 3-4 fermiers
Si tu n’aimes pas la mer ni les espaces verts, oublie tout de suite !
Pas si bon marché que ça, surtout les restaurants
Certaines zones un peu trop vides
C’est loin en « tabernouche » (prévoir 2800km pour faire la boucle depuis MTL)
Gaspé
Le côté « touristique » de Percé, même si ça reste un très beau village accueillant
La Baie des chaleurs, sans surprise comparé à la Haute-Gaspésie et à la pointe
Verdict : à faire au moins 1 fois dans sa vie, surtout si on habite au Québec !
4. Natchez et les alentours d’une ville historique
5. Lafayette, Crowley, Abbeville et compagnie
La dernière partie du road trip s’est terminé sur une découverte de la région de Lafayette. Avant d’aller plus loin, sachez une chose : la route pour revenir de Natchez n’est pas la plus envoutante : campagne, barrage, campagne, fermes et barrages encore. Bref, une fois sorti de cette monotonie routière, voilà à quoi ressemble la dernière partie du circuit :
Arrivé à Lafayette, on constate que le coeur de ville est plus petit qu’on pensait. Qu’à cela ne tienne, nos ventres crient famine et nous avons réussi à trouver de bons établissement pour manger un morceau. Un peu de promenade en après-midi, c’est surtout le soir que la musique s’éveille dans certaines places à Lafayette.
Jouxtant notre B&B, un bar accueillait une vingtaine de musiciens cajun et l’ambiance était vraiment pittoresque. Boissons, musiques, rires, rencontres avec les locaux, bref, tout ce qu’il faut pour s’amuser, se décontracter et faire quelques rencontres. La scène était original dans le sens ou des musicien(ne)s jouaient mais n’importe qui pouvait embarquer avec son instrument et compléter le groupe; je me souviens encore du petit papi qui était à fond avec son triangle. Seul truc moins fun : la scène était collée à notre chambre, donc pas le choix de faire la fête jusqu’au bout !
On retrouve bien la trace d’anciens acadiens à Lafayette, notamment à travers la cathédrale Saint Jean. Mais c’est plus le chêne de 450 ans situé juste à côté de la cathédrale qui m’a surpris. Très large, l’arbre est soutenu de partout tellement il a eu le temps de s’étaler. J’ai également noté quelques boutiques d’artisanat assez sympas.
Le lendemain, en route vers l’Ouest à Crowley, petite ville où l’on nous dit que les gens sont très sympathiques. Alors certes, la ville ne paie pas de mine, hormis la rue principale que j’ai bien aimé mais je confirme la sympathie excessive des locaux. Posé à un café/brunch du matin (Joppe Courtyard Cafe), la responsable du café a commencé à taper la discussion avec moi jusqu’au point où elle souhaitait me faire passer pour un photographe pro parce que j’avais pris son café en photo :). Bref, les gens sont chaleureux là-bas, ça se voit et en plus, c’était bon !
Peu après, on se dirige vers Abbeville, petite ville pittoresque avec un quartier industriel, une place centrale qui rappelle la France et quelques belles bâtisses. Ça se visite vite mais encore une fois, ca donne une belle impression de la vie des locaux.
En repartant vers l’Est, on arrive à l’usine de Tabasco. La visite de cette usine vaut le coup, même si c’est assez orienté marketing/commercial. Déjà parce qu’en moins de 10 minutes, vous connaîtrez tout ce qu’il faut savoir sur les origines de cette usine. Ensuite, parce que la vidéo que l’on peut voir est présentée par une femme qui a une coupe des années 90 et un tailleur des années 90… Ça fait rire et il serait temps qu’ils mettent à jour leur vidéo de présentation. Autour de l’usine, la boutique de souvenir où l’on peut acheter plein de produits à base de tabasco : plein de variété, des bonbons au tabasco, des compotes, etc…
La veille, nous avions sympathisé avec une bande de motards que nous avons revu par hasard à cette usine. Vu que le contact était bien passé, on est parti à moto avec eux visiter le parc voisin de l’usine pour voir un peu de faune et de flore.
Ensuite, route vers le nord, où l’on traverse St-Martinville sans vraiment s’y arrêter. C’est mignon mais c’est vraiment très très petit comme endroit.
Et finalement, on trouve une cabane à louer à Breaux-Bridge, village au bord de l’eau et près du swamp tour que nous avions réservé quelques jours avant. C’est mignon, rustique et quelques moustiques ont décidé de faire copain copain avec nous (notre cabane était à 10m de la rivière). Le soir, nous sommes allé manger dans un restaurant cajun pas mal du tout. Musique d’ambiance, du choix dans les plats et un bon service. Au passage, j’ai bien ri lorsque j’ai les traductions françaises de certains noms de plats).
Le dernier jour passé dans la région s’est achevé avec une ballade en canot sur le Lake Martin, accompagné par un vrai guide cajun. Enfin un habitant qui ose nous parler en français, même s’il diffère du nôtre. On se comprenait parfaitement et c’était vraiment intéressant d’avoir un retour d’expérience de vie d’un local, tout en ayant le droit à une visite guidée complète du fameux lac : alligators, tortues, oiseaux, canards et Cie étaient au rendez-vous.
POUR CONCLURE
Le dernier jour de notre voyage s’est traduit par un retour à NOLA avec une dernière visite de la ville. Si la Louisiane reste l’État le plus pauvre des États-Unis, il est loin d’être inintéressant, bien au contraire. Si vous recherchez un bout d’Amérique dépaysant, loin de toute tradition urbaine, vous êtes à la bonne place. De plus, ce mélange culturel donne naissance à un environnement chaleureux, accueillant et sans stress.
4. Natchez et les alentours d’une ville historique
5. Lafayette, Crowley, Abbeville et compagnie
Enfin ! Plus d’un mois après ce voyage, je n’ai pas encore trouvé le temps de terminer la rédaction de mon récit. Ça prend du temps !
Au départ de St-Francisville, on se dirige vers le Nord. Rapidement, on quitte la Louisiane pour traverser un bon bout de l’État du Mississippi (La Louisiane est à quelques km à l’Ouest). Aucun souci sur la route mais le trajet est un peu monotone.
En chemin, on s’arrête à Woodville, petite ville d’un peu plus de 1000 habitants. Pas du tout touristique, sa visite (qui s’effectue en 30 minutes à peine) fut cependant intéressante. On sent que l’on est dans une ville certes à moitié endormie, mais avec du cachet. Tout est « d’époque » et si vous aimez Lucky Lucke, vous retrouverez certaines similitudes. La pauvreté est assez présente mais malgré cela, les gens sont toujours aussi gentils et chaleureux. Nous étions les seules « visages roses » du coin, la population du coin étant composée à 80% d’afro-américains.
Une station essence sur la gauche avec pas mal de gens qui sont assis à se dorer au soleil, des magasins d’antiquités à droite et une artère principale avec quelques boutiques. Quelques très vieux camions de pompiers/ambulanciers décorent la place publique (ils ne doivent pas servir beaucoup dans cette ville paisible). 2-3 voitures antiques stationnées et voilà, on a fait le tour de la ville. Bon, ok il y a le tribunal au centre mais il semblait bien moderne comparé au reste.
Bref, on repart vers le Nord et on arrive enfin à Natchez. Premier constat : c’est beau et la vue est splendide, la ville occupant le sommet d’une falaise qui donne sur le Mississippi. De l ‘autre côté du pont qui sépare la rivière, c’est la Louisiane. Natchez est d’ailleurs la ville la plus ancienne de l’État du Mississippi.
Après avoir trouvé un endroit pour s’héberger (merci l’office du tourisme), on commence à visiter la petite ville. Le centre regorge de magnifiques demeures pour la plupart historiques. L’animation du « centre-ville » reste néanmoins très discrète… Pour vous dire, on a galéré à trouver un marchand de crèmes glacées ! C’est calme mais c’est agréable. On nous annonce un 20 000 habitants… mouai, pas sûr.
En revanche, s’il y a bien un cimetière qui mérite un détour, c’est bien celui de Natchez : pour faire simple, je n’ai jamais vu un cimetière aussi grand de toute ma vie. Il est possible de se promener à l’intérieur en auto tellement c’est grand. On en a fait une partie à pied et le style des pierres tombales varient avec certaines qui sont très élaborées et très belles. Bien que pas très fan de cimetière, j’ai été impressionné par le Natchez City Cimetery.
Pour changer de registre, on trouve facilement quelques bonnes places pour se restaurer à Natchez : je vous recommande Slick Rick’s Foods et Pearl Street Pasta. On mange bien aux deux sans se ruiner et le service est bon.
Enfin, la fin de journée est un vrai régal pour les yeux car en descendant la colline de la ville vers le Mississippi, on peut profiter du beau coucher de soleil : merveilleux ! Je n’étais d’ailleurs pas le seul photographe à attendre le soleil.
Bref, le détour jusqu’à Natchez vaut vraiment le coup, surtout si l’on veut ressentir le fait qu’il s’agit d’une vieille ville qui semble avoir conservé ses valeurs, son infrastructure de l’époque mais surtout son charme et son ambiance. Pas mal de choses à faire autour méritent qu’on s’y attarde un peu plus d’une journée entière.
Pour la suite du voyage, on loue une voiture et on s’en va vers l’Ouest en direction des plantations.
Première constatation frappante : en Louisiane, c’est la flore qui tolère l’être humain et non le contraire. L’autoroute est enveloppée par les arbres de bas en haut et de long en large. L’autoroute verte, ça se passe en Louisiane !
Nous avons commencé par visiter 2 plantations situées à l’Ouest de NOLA : Laura et Oak. Chacune d’entre elle a un style très particulier mais les 2 restent magnifiques et culturellement intéressantes.
Oak Alley Plantation
Cette plantation, probablement la plus connue autour de la Nouvelle Orléans, a servi pour le tournage de nombreux films. « L’allée des chênes » est un site historique des États-Unis qui est vraiment magnifique. Promenez-vous dans l’allée et contemplez ces chênes d’une beauté incroyable : c’est beau, envoutant et on a vraiment l’impression que ces arbres sortent tout droit des films de type Harry Potter ou Seigneur des anneaux.
Le manoir, qui date d’avant la guerre de sécession, est bien entretenu et on apprécie d’entendre toute l’histoire de ce domaine. Dans ce plantation, on cultive la canne à sucre. Fondée à l’origine par un français, elle a été ensuite dirigée par des américains. On notera le style un peu « grec » du manoir avec des énormes colonnes.
Laura Plantation
Cette plantation, située à quelques km de Oak, a elle aussi été fondée par un français puis gouvernée successivement par plusieurs femmes. On y cultive aussi la canne à sucre.
Durant la visite, on a vite remarqué le style bien plus créole (plus simple et plus minimaliste qu’Oak). De plus, la visite s’effectuait sur la mise en avant de la vie de toutes ces femmes. Pour ma part, j’ai particulièrement aimé ce côté créole que l’on retrouve à travers toute la plantation, que ce soit les allées mais aussi les cabanes et la maison principale. A noter qu’il est possible de faire la visite de la plantation en français (pour notre part, on a choisi de la faire en anglais pour ne pas attendre un autre 30 min avant la prochaine visite).
Seul truc dommage : si la plantation et son histoire sont passionnantes, c’est dommage qu’on ne puisse pas se promener librement sur le domaine. De ce point de vue, Oak était plus agréable.
Sur la route, entre les 2 plantations, il y a une petit snack bar. De l’extérieur, ça ne ressemble à rien mais allez-y, on est bien reçu et on y mange très correctement. C’est d’ailleurs là-bas que j’ai goûté pour la première fois de ma vie de l’alligator en burger. Cette viande blanche a un goût qui se rapproche légèrement du porc sauf que ça reste plus prononcé.
On reprend ensuite la route. On traverse Bâton Rouge, sans vraiment s’y arrêter pour 2 raisons : c’est loin d’être joli et l’ambiance était au plus bas (c’est assez mort les villes administratives).
Résultat : nous avons poursuivi notre route jusqu’à St-Francisville.
Anciennement capitale de l’ancienne Floride (en 1810), cette petite ville compte un peu moins de 2000 habitants… Mais quel charme ! Des maisons historiques appartenant à des particuliers à couper le souffle, une atmosphère ultra décontracte et encore une fois, des gens vraiment accueillants.
Sachant que nous n’étions pas présents durant la saison touristique, nous avons réussi à trouver un bed&breakfast de de dernière minute, le St-Francisville Inn. Pittoresque par sa structure, le tout ressemblait au final à un hôtel « de la région » mais nous avons très bien dormi.
La ville est petite mais belle, on peut aller jusqu’au bout de la route et contempler le fleuve, sans oublier quelques petites places historiques sur le chemin. Bref, à faire, voire à refaire si l’on cherche un petit paradis de calme et beauté de la Louisiane.
Durant notre séjour à la Nouvelle-Orléans, nous avons l’occasion de découvrir à moins de 2h un premier environnement sauvage magnifique via une activité bien connue de la région : le swamp tour.
1. La Nouvelle Orléans
2. Le Swamp tour
3. Les plantations et St-Francisville
4. Natchez et les alentours d’une ville historique
Situé au Nord-Est de la Nouvelle Orléans, nous avons trouvé une compagnie qui ne nous a pas déçu sur l’activité. Certes, il faut y mettre un peu le prix, mais je vous garantie que ces 2h de ballades valent le détour.
Assis dans un petit bateau de 10 places, le guide local nous emmène sur la grande rivière à la découverte de la faune et la flore. C’est parti pour 2 heures de découvertes et de contemplation.
D’abord, on se rend compte rapidement qu’en Louisiane, la faune et la flore sont protégés tant on se sent vraiment dans un environnement sauvage. Rien n’est altéré par l’homme ou presque et en petit groupe, on a le sentiment de se sentir parfois observé. Au passage, nous avons appris que l’eau sur laquelle nous naviguions était ultra propre et était potable pour les habitants (après être passé dans un filtre j’imagine).
La flore, bien verte comme il faut
La première chose qui frappe est cette quantité d’arbres qui poussent directement dans l’eau. Ils ne sont pas pourris bien au contraire, ils sont même relativement hauts et larges. La bonne majorité d’entre eux sont des cyprès et on observe une mousse qui pousse dessus : il s’agit d’une mousse espagnole qui servait (sert encore ?) à faire des torchis. Notez que les troncs de ces arbres valent des milliers de dollar. Il est bien sûr interdit de les arracher mais si l’un d’entre-eux s’arrache à cause d’une tempête, on peut le récupérer gratuitement et l’utiliser à usage personnel (où le revendre si on manque de sous).
On observe aussi quelques oliviers et d’autres hautes herbes mais il faut s’avouer quelque chose : la végétation est dense, très dense… On pourrait presque se croire en Afrique, sans compter la mousse qui recouvre parfois l’eau stagnante.
Un seul mot : magnifique !
Une faune exotique et impressionnante
Le premier animal rencontré dans le swamp fut… L’alligator. Sans surprise, cet animal est très répandu dans les rivières et lacs de la Louisiane. Pas spécialement agressif envers l’être humain, on nous recommandait néanmoins d’éviter d’aller le flatter avec le creux de la main :-). Cet animal reste discret et aime se faire dorer au soleil. Les petits sont presque mignons mais les adultes sont impressionnants (plus de 4m de long !).
On observe également des tortues d’eau à gauche à droite… Certaines sont assez grosses (oubliez la petite tortue que vous achetez en magasin, ici c’est du sérieux).
Les oiseaux sont nombreux et variés aussi : rapaces en tout genre, petits oiseaux très colorés, on trouve également de grands hérons d’eau un peut partout.
Les serpents ne sont pas en reste non plus car on compte plus de 50 espèces vivants en Louisiane mais seulement 3 sont mortelles pour l’homme. J’ai pu en apercevoir un sur un tronc mais le guide n’a pas souhaité nous préciser s’il était dangereux ou pas…
J’ai eu aussi la chance d’apercevoir une belle araignée d’eau. Enfin « belle » n’est peut-être pas le mot qui convient mais même si ce n’était pas une adulte, ça reste suffisamment impressionnant à voir, surtout lorsque la bête se situe genre à 1m de votre visage, en pleine liberté.
Il existe également des petits cochons sauvages mais vu que nous arrivions en fin de journée, nous n’avons pas eu la chance de les apercevoir.
Néanmoins, la faune mélangée à la flore donne un environnement exhalant, magnifique et qui nous dépayse réellement de ce qu’on a l’habitude de voir en Amérique du Nord : c’est beau, très beau et surtout, très bien protégé.
Durant 1 semaine complète, je suis parti découvrir la Lousiane. État du Sud des États-Unis, il se situe juste à l’Est du Texas. Ayant pas mal de choses à vous faire partager, je vais diviser ce petit road trip en plusieurs posts :
1. La Nouvelle Orléans
2. Le Swamp tour
3. Les plantations et St-Francisville
4. Natchez et les alentours d’une ville historique
5. Lafayette, Crowley, Abbeville et compagnie
Nous avons d’abord démarré par une bonne visite en 2 jours de la Nouvelle-Orléans. 2 jours, ça peut paraître peu mais lorsque vous êtes de vrais marcheurs, vous avez largement de quoi voir pour 2 bonnes raisons.
D’abord parce que les quartiers ne sont pas immenses. Pour une ville américaine, la Nouvelle-Orléans reste une ville à taille humaine et on peut se promener aisément à pied ou en tramway. Du District Garden, se rendre au French Quarter prend environ 45 min, ce qui est faisable.
Ensuite, parce que la Nouvelle-Orléans fait partie des villes les plus dangereuses des États-Unis, on évitera d’arpenter tous les quartiers à pied avec son appareil photo. Le Carré français, le Business District et toute la partie de Garden District qui est au Sud de l ‘avenue St-Charles ne craignent pas, même le soir. En revanche, on a tenté de se promener dans Trémé en après-midi, c’était vraiment loin, très loin d’être rassurant. D’ailleurs, on a bien fait de ne pas se promener longtemps car quelques heures après notre passage a eu lieu une fusillade !
Bref, j’ai évité de déconner par la suite sans tomber dans la paranoïa. Parlons plutôt des quartiers visités :
Garden District
C’est ici que nous avions notre bed & breakfast. Notre maison était géniale et nos hôtes vraiment sympathiques. On a eu le droit à un bout d’histoire chaque matin, et ce, dans la joie et la bonne humeur. Si ça vous tente, contactez Adrienne de la Parks-Bowman Mansion, vous verrez, vous en garderez un souvenir impérissable.
Le Garden District est un quartier principalement résidentiel avec de magnifiques maisons datant bien souvent des années 1800. On y retrouve tout le style espagnol et une ambiance conviviale règne dans ce quartier. Les gens sont charmants, les rue sont magnifiques, non pas à cause de leur trottoirs (souvent défoncés par le temps) mais plus par la végétation qu’on y trouve. Le cimetière Lafayette est également une belle place pour se promener et pour si vous voulez un peu d’activité, allez vous promener sur Magazine Street : boutiques, antiquaires et cafés sont regroupés sur cette artère.
Mais encore une fois, on reste dans la petite vie de quartier super simple, tranquille et enthousiaste : le bonheur pour visiter et surtout pour y dormir !
Business District
Entre Garden District et le vieux carré se trouve le quartier des affaires. On va faire simple et court : c’est loin d’être beau. En fait, je n’ai vu aucun endroit qui suscitait mon attention, tout est vraiment fait de béton à l’état pur, ce qui nous change radicalement avec les 2 autres quartiers. Bon, il y a bien une gigantesque bâtisse pour le musée WWII mais j’ai déjà fait celui de Washington qui était génial, j’ai décidé de passer mon chemin pour cette fois.
French Quarter
Nous y voilà ! Le célèbre quartier qui représente la ville. Ici l’ambiance est bien plus festive, de jour, comme de nuit. J’ai adoré toutes les petites rues avec les façades de bâtiments dont les origines sont clairement espagnoles et non françaises. Si le tourisme s’y est développé, j’ai apprécié me promener en long et en large dans ce quartier. De la musique à tous les coins de rue, en veux-tu, en voilà.
Passez au centre d’information touristique, ils sont super sympas et il y a de la bonne doc à prendre. J’ai fait un tour de « Natchez Boat », c’est-à-dire un tour de bateau « d’époque » sur le Mississipi. Si le bateau en lui-même est sympa, je ne vous recommande pas le tour. Le paysage autour de NOLA n’est vraiment pas mémorable et ce, pendant toute la durée du trajet. Certes, vous en apprenez un peu plus sur la ville, mais est-ce vraiment obligatoire de poser son cul sur un bateau pour ça ?
J’ai plutôt aimé le marché, même s’il fallait chercher un peu pour trouver des artisans locaux. Amateur de poupées vaudou et de bijoux style « bohème », ce quartier te plaira. De mon côté, c’est plus Jackson Square, les écrevisses du marché, l’architecture et surtout l’ambiance unique de ce quartier qui m’ont séduit.
J’ai également aimé me déplacer en tramway, celui de NOLA étant particulièrement « vintage » avec sa vieille sonnette et sa vitesse d’époque…
Enfin, le soir, l’ambiance change. On entend de la musique blues et cajun dans tous les bars, ça rigole et ça danse dans les rues. Les clients des balcons jettent des colliers aux filles et aux mecs. Et là où c’est génial, c’est qu’il n’y a pas de frais d’entrée pour les bars et surtout, on peut marcher avec son alcool dans la rue, tout en le buvant au nez des policiers : c’est juste fou ! C’est la fête, ça s’entend et ça se voit, le tout dans une ambiance qui n’est pas malsaine. Certes, on a vu quelques gens un peu saoul et d’autres qui avaient un peu trop fumé, mais sans que ça soit dans l’excès total.
Rien de mieux qu’un bon Hurricane pour démarrer la soirée…
Attention cependant à ne pas faire les cons, la police (montée) étant assez directe et brutale, vous risquez d’en prendre pour vos frais. Ne vous promenez pas non plus au nord de la rue Rampart, sauf si vous vous fichez de ce qui peut vous arriver… C’est dingue comment l’ambiance change en l’espace de 2 blocs. Excepté cette mise en garde, la nuit est vraiment magique dans le Vieux carré de la Nouvelle-Orléans, peu importe le soir de la semaine ! Et enfin, les gens sont gentils, souriants et plutôt calmes. Oubliez le stress des grandes villes comme New-York, Chicago ou Paris : ici, ils vivent quand même bien plus à la « cool ».
Pour terminer, la Nouvelle-Orléans est une ville intrigante qui mérite le détour, notamment pour son ambiance et son histoire. En 3 jours, on a le temps de voir plus que l’essentiel mais j’y serais bien resté 1 jour de plus. Durant ces 3 jours, j’en ai également profité pour faire un « Swamp tour ».
La semaine dernière, j’ai eu l’occasion de fêter mon anniversaire avec une journée bien remplie. En effet, j’ai eu la chance d’aller pouvoir sillonner les routes en MGB des années 70. Ciel tout bleu, 38°C, vive la décapotable et un grand merci à ma douce pour ce beau cadeau !
Nous sommes donc partis de Montréal au petit matin et j’ai eu l’occasion d’aller découvrir un peu mieux la région de l’Outaouais. Si ce coin du Québec peut sembler un peu vide comparé à une région de la province française, ça reste tout de même une zone bien verte avec un certain nombre de villages très charmants.
J’en ai également profité pour visiter le manoir de Papineau. Cet homme était une célébrité politique au Québec dans les années 1800. En visitant son domaine, ça m’a permis d’apprendre un petit bout d’histoire québecoise supplémentaire.
Ce petit road trip d’une journée était vraiment fun : soleil, crème glacée, chute d’eau, le tout, en vieille voiture d’époque.
Cette journée du 4 août s’est terminée par une bonne grosse soirée électronique sur un bateau où j’ai eu l’occasion d’écouter DJ Breakbot. Bref, un jour mémorable et… Épuisant !
Cette année, pour la première fois de ma vie, j’ai décidé de faire une grosse surprise à ma famille en leur rendant une visite impromptue. De ce fait, j’ai organisé (avec l’aide de mon cher oncle) un séjour surprise en France d’une dizaine de jours, dont la moitié avec ma famille. Pour tromper l’ennemi, mon oncle a organisé l’anniversaire de mon petit cousin directement à son domicile. Parmi les 15 personnes invitées figurait « un couple d’amis » (l’autre amie étant ma douce qui faisait partie du voyage).
Si j’ai tout de même prévenu mes grands-parents la veille pour leur éviter un arrêt cardiaque, la surprise fut totale pour le reste de ma famille… Et quelle surprise !
Durant les 3-4 jours suivants, nous en avons profité pour vagabonder un peu en banlieue et dans Paris. Autant être honnête, ça m’a fait beaucoup de bien de retrouver ma famille, mais aussi la plupart de mes meilleurs amis.
Le roadtrip en Triumph
Si la première partie du voyage était plus « familiale », la situation a été tout autre durant les 5 derniers jours. En effet, nous avions planifié de partir en roadtrip et je souhaitais faire découvrir du pays à ma chère québecoise (elle était déjà venue 2 fois en France donc j’ai pu m’épargner les lieux touristiques de Paris… Ouf !).
Durant 5 jours, voici l’itinéraire que nous avons suivi pour notre road trip : il s’est concentré dans le Calvados et dans la région de l’Indre-et-Loire.
Mais c’est surtout l’automobile utilisée qui m’a procuré une plus valu côté fun non-négligeable puisqu’il s’agissait d’une vieille Triumph Spitfire 1500FH qu’une connaissance m’avait prêté.
Et c’est ainsi que nous avons fait nos 2 premiers jours en Normandie. Trouville, Deauville et Honfleur étaient de la partie. Par la suite, nous sommes descendus vers le sud via la nationale jusqu’à Angers où m’attendait Pablo, mon boss de ma précédente boite en France.
Sa femme et lui nous ont généreusement logé dans leur maison et je dois avouer que nous avons été reçu comme des rois. Endroit magnifique et calme, beau temps et bon barbecue en soirée, le tout avec un peu de vin s’il vous plaît. De mon côté, ça m’a fait pas mal plaisir de les revoir, notre dernière rencontre remontant à… Décembre 2009 !
Pour les jours restants du voyage, nous avons visité une bonne partie de la région des châteaux de la Loire en passant par les petites départementales. Les villages bordant la Loire s’enchaînaient les uns après les autres et il n’y avait rien de plus plaisant que de les découvrir, et ce, à travers un temps agréable et un itinéraire assez souple. Parmi nos découvertes nous comptons Cunault, Saumur, Loches, Blois et bien d’autres encore.
Pour les nuits suivantes, nous avons fait une halte à Chinon, puis enfin à Amboise. Magnifique ville, Amboise et son château m’ont laissé un excellent souvenir, sans oublier le salon de thé le Bigot, que je recommande personnellement pour aller se prendre un bon gros petit déjeuner à la française !
Nous avons visité les châteaux de Chenonceaux et Chaumont-sur-Loire. La forteresse de Chinon et le Clos Lucé ont également été de la partie. Enfin, nous nous sommes promenés autour du château d’Amboise et de celui de Chambord. Bref, il y avait de quoi faire et en étant un peu moins de 4 jours sur place, il a fallu restreindre le nombre d’endroits, sans pour autant se presser.
Mais c’est surtout le paysage et l’excitation à chaque entrée d’un nouveau village que j’ai adoré, surtout lorsque vous êtes en vieille Spitfire rouge. Autant dire qu’à chaque village, on nous souhaitait la bienvenue et les petits vieux étaient bien content de revoir une auto qu’ils avaient « quand ils étaient un peu plus jeune ».
Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin (temporaire) et c’est lors du retour à Paris que nous sommes tombés en panne ! Et oui, forcément, il fallait s’y attendre mais ça s’est passé à la toute fin du séjour. Rien de bien grave, surtout que nous avions une bonne assurance, ce qui nous a évité de prendre trop de retard dans nos vacances.
Ravi de ce roadtrip, j’ai pu également constater que ma tendre québecoise était heureuse d’avoir découvert un peu du pays à bord d’une auto classique. A refaire dans une autre région, sans le moindre doute ! Mais la prochaine fois, on s’organisera tranquillement et on évitera de refaire une surprise un peu « tough » à la famille !
Tadoussac est un très joli village situé à l’Est de la région Saguenay, bien connu pour les baleines que l’on peut apercevoir dans les eaux aux alentours. Une fois sur place, si quelques rues seulement constituent ce village, j’ai bien apprécié le charme et la beauté qui s’en dégage.
2 magnifiques églises, 3-4 petits restaurants, une plage, de la forêt à perte de vue, on est vraiment dans un beau paysage. Au passage, j’ai remarqué un point assez fun : plus on s’éloigne de Montréal vers l’Est, plus l’accent québécois est prononcé !
Nous avons ainsi eu la chance de parcourir en hydravion les alentours de Tadoussac : quelle merveille ! Des petits lacs sauvages, des arbres à perte de vue, le tout baignant dans un ensemble de couleurs très poétiques (bleu, vert, orange, rouge et même parfois rose). L’expérience en hydravion est intéressante et procure de bonnes sensations (l’appareil date quand même de 1954 🙂 ).
Le lendemain, nous avons cette fois-ci parcouru un bout de l’océan en zodiac pour aller observer les mammifères marins. Par chance, nous avons pu en voir beaucoup et de différentes espèces (orqual commun, petit orqual, orqual à bosse et phoques).
A certains endroits, les eaux ressemblaient véritablement à une mer d’huile, donnant ainsi un aspect pur, doux et encore une fois, magnifique. Cette beauté s’accentuait lors des moments où nous avions la chance de voir des mammifères plonger.
J’aimerais bien retourner à Tadoussac, c’est vraiment une petite ville charmante, colorées, voire romantique. Enfin, notre retour s’est effectué en longeant le Saint-Laurent pour se rendre jusqu’à Québec. Puis, 2 jours plus tard, même chemin pour se rendre à Montréal.
La suite du voyage se poursuit en direction de la région de Saguenay, bien connue pour son immense lac Saint-Jean. Nous avons donc roulé jusqu’à Roberval, petite ville industrielle mais qui borde une partie du fameux lac.
Une fois sur place, petit coup de déprime : temps exécrable, aucune activité à faire dans la ville et impossible de trouver un bon restaurant. De ce fait, la fin de la journée s’est terminée avec une ballade en voiture dans les différents villages qui longent le Lac St-Jean… Et autant être honnête, Roberval est loin d’être le plus mignon.
Lendemain matin, le soleil arrive enfin et le lac paraît tout de suite 100 fois plus joli. La vue est magnifique, l’eau plutôt propre pour un lac et surtout, on n’en voit pas le bout.
Mais en longeant le Lac St-Jean par le sud, on ne peut qu’admirer les nombreux petits villages à l’américaine avec leur église, leur restaurants de routiers typiquement américains et surtout, une propreté à couper le souffle.
En continuant la route qui sépare le lac St-Jean de Tadoussac, j’ai pu admirer de magnifiques forêts. Des arbres à perte de vue, orange, voire rouge pour certains. C’est sûr, c’est l’été indien.
Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés à Sainte-Rose Du Nord, un minuscule village au bord d’un lac tout simplement magnifique. Grand soleil, repaire de Harley Davidson, tout cela dans une petite bourgade perdue au milieu de l’immense forêt du Saguenay. Passage à Chicoutimi, la grosse ville de la région. Hormis un grand barrage hydraulique, je n’ai pas retrouvé le charme du Saguenay au sein de cette ville assez bétonnée et trop étendue.
Puis, en fin de journée, nous sommes finalement arrivés à Tadoussac.
La semaine passé, j’ai eu la chance d’avoir mon oncle et mon petit cousin au Canada. Après 2 jours à peine passé sur Montréal, nous sommes parti faire un road trip dans la région de Québec.
Nos premiers jours ont commencé dans la région de Shawinigan, et plus exactement à Grandes Piles. Nous avons dormi chez l’habitant et autant dire que nous avons été très bien reçu. Quoi de mieux que de loger directement chez un vrai québecois qui vous parle de la région, vous prépare un bon feu chaque soir et un succulent petit déjeuner le matin qui n’est pas le même que la veille mais reste tout aussi excellent.
Grandes Piles est un village très joli mais minuscule (7 rues au total avec 300 habitants environ). Au bord de la rivière Saint-Maurice, l’air n’a déjà plus la même odeur qu’à Montréal et on peut déjà se faire plaisir au niveau nature. Ah oui, truc à savoir, il n’y a pas de réseau dans le village donc vous pouvez éteindre vos portable et passer par ce bon vieux téléphone fixe.
Nous avons commencé par un contact direct avec la nature en partant observer l’ours noir en forêt (avec un guide bien sûr). Expérience intéressante, nous avons eu l’occasion d’en voir plusieurs. Étrangement, si ces animaux sont sensibles aux odeurs et aux sons, les changements brutaux de lumière ne les gênent absolument pas.
Notre séjour s’est poursuivi avec un visite à Shawinigan et la Cité de l’énergie qui l’habite (il a plu donc bon, il fallait bien s’occuper^^). Puis nous avons découvert le village de Saint-Rock, le genre de village à une seule avenue avec le café “pour les routiers” – Ambiance vintage et sympathique ! Petit passage rapide à “Grand-Mère”, une ville qu’on a envie de voir, rien que pour le nom… Bon rien de spécial hormis un Mc Do fréquenté uniquement par des vieux (nous étions les seuls jeunes :D).
Au niveau gastronomie, s’il est plus difficile de trouver de bons restaurants en province (il faut vraiment connaître les places), j’ai été comblé par la cuisine de l’auberge “Le Bôme”, située à Grandes Piles.
Tenu par un français et une québécoise, les plats préparées sont d’une finesse à couper le souffle : je me suis vraiment régalé !