Petite randonnée sur la Route des Zingues

La semaine dernière, j’ai eu l’occasion d’aller faire de la randonnée dans la région de Duhamel, et plus précisément entre le lac Gagnon et le lac Preston. Pour faire simple, ces 2 lacs sont situés tout proche (et en partie à l’intérieur) de la réserve faunique de Papineau-Labelle. Bon ok, ça n’a pas l’air plus simple en vous donnant tous ces noms sortis de nulle part mais au moins, ça vous donne quand même un aperçu !

Le beau temps battait son plein gré, il faisait chaud et nous étions équipés comme il se doit : bouteilles d’eau, crème solaire, chaussures de marche, barres de céréales, carte de la zone et boussole.

Seule ombre au tableau : l’endroit regorgeait de moustiques et mouches noires à n’en plus finir. En fait, pour être honnête, je n’en ai jamais vu autant concentrées au même endroit. Et bien évidemment, je n’avais pas pris l’anti moustique. Tant pis, nous sommes partis à l’aventure et malgré ces bestioles, ça a été un vrai plaisir de découvrir ce bout de forêt.

Tout est protégé, bien conservé et plus nature que ça, tu meures. Avec nos 7km de randonnées, nous n’avons croisé du monde qu’une seule fois, le sentier n’étant pas très touristique. Mais je ne vais pas m’en plaindre, la nature c’est aussi un endroit où on aime entendre juste le bruit de l’eau, du vent et des animaux.

La route des Zingues longe un des nombreux lac du coin, le lac Marcaut. Véritable paradis de la faune et la flore, l’endroit était aussi habité par des grenouilles et des sangsues… Attention où vous mettez les pieds. Plus loin, en continuant la marche, nous sommes montés jusqu’en haut du roche de Sisyphe où la vue est magnifique… Peut-être un peut trop chargée en arbres mais qu’importe : c’est beau et on ne se lasse pas de ce genre de paysages.

Nous ne sommes pas allés jusqu’au bout du sentier (les moustiques et mouches noires ont fini par avoir raison de moi et puis la chaleur montait au fur et à mesure de la journée). Mais vers le début de l’automne, je serais partant pour y retourner et faire l’intégralité du sentier, sans les sales bestioles.

Ça n’a pas l’air de grand chose comme ça et pourtant, je peux vous assurer que lorsque ces saloperies vous bourdonnent dans l’oreille pendant 4h et que certaines vous piquent là où il faut, vous finissez par le sentir.