Le weekend dernier, j’ai eu l’occasion d’aller découvrir Boston (et par la même occasion démarrer mon nouveau permis de travail lors du passage à la frontière au retour). Réputée comme étant la capitale américaine des fruits de mer, c’est aussi là que se trouve la célèbre université Harvard.
Après un petit 6h de voiture sans souci, nous sommes enfin arrivés dans la célèbre ville américaine. Pour info, nous sommes restés 3 jours plein sur place, ce qui est largement suffisant pour visiter tous les principaux quartiers de la ville en prenant son temps.
Oui, Boston fait parti de ces rares ville américaines qui peuvent se faire facilement à pied. Contrairement à New York ou Los Angeles, bouger d’un quartier à un autre ne vous demandera jamais plus de 20 min de marche (souvent 10), ce qui est plutôt sympa.
Nous avons commencé par visiter le quartier de Beacon Hill. Architecture très anglophone, j’ai trouvé qu’il s’agissait du quartier le plus joli de la ville pour y vivre. Toutes ces bâtisses en briques rouge avec leur petites portes, leur lampadaire éclairé au gaz et le calme qui y règne font de Beacon Hill un quartier résidentiel vraiment joli.
Le centre ville et front de mer sont censés être des quartiers très dynamiques mais on est à des années lumières d’un Time Square. Néanmoins, c’est aussi cela qui fait le charme de Boston. Des gros buildings assez imposants et pour la plupart magnifiques mais un dynamisme relatif, tout comme la foule d’ailleurs. Nous avons trouvé que la ville de Boston n’était pas surpeuplée. Peu de trafic, les trottoirs jamais trop blindé, c’est agréable pour se promener, même le samedi !
Le quartier du North End, essentiellement italien, est également bien sympathique. On trouve une multitude de petites épiceries tenues par des vieilles mamas… Non seulement ça donne l’impression d’être revenue en 1950 mais surtout, les produits qu’ils vendent sont délicieux. Nous avons d’ailleurs dîné dans ce quartier le soir même.
Durant la 2ème journée, nous avons concentré notre ballade dans le quartier de Back Bay. Ce quartier reste au final mon préféré car il représente un bon mix entre « belles habitations » et « boutiques branchées ». On trouve vraiment de tout comme boutique, que ça soit un Apple Store, des boutiques de vêtements ou encore un bostonien spécialisé dans la production de tous types d’huile d’olive et vinaigres succulents ! Bref, si vous allez à Boston, n’oubliez pas de faire ce quartier !
Le soir, nous sommes allés diner dans le quartier chinois. Sans être gigantesque, il est collé au quartier des théâtres. Nous avons dégusté une excellente soupe tonkinoise dans un petit resto choisi au hasard.
Nous avons consacré le dernier jour à la visite de Harvard Square où se trouve la célèbre université du même nom. Pour être honnête, j’ai été un peu déçu de l’état de l’université. Si l’extérieur des bâtiments est bien conservé, on ne peut pas en dire autant de l’intérieur… En tout cas, ça m’a fichu un petit coup de vieux de voir tous ces étudiants courir partout ou surfer sur leur Macbook. Néanmoins, le quartier autour de l’université est sympa et regorge de boutiques et libraires à visiter (on a trouvé quelques bonnes affaires côté bouquins).
Ce que j’ai aimé à Boston :
- La gentillesse des gens en général. On les sent moins stressés qu’à New York et plus similaires aux gens de Montréal.
- Les soupes de poissons ou de palourdes (miam).
- Les quartiers Beacon Hill et Back Bay.
- La beauté de la ville d’une manière générale.
- L’aspect culturel bien mis en avant qui donne envie d’en savoir plus sur cette guerre d’indépendance.
- La bouffe, correcte pour une ville américaine (les fruits de mer ne sont pas mauvais)
Ce qui m’a saoulé à Boston :
- Le prix des hôtels (on paie cher pour ce qu’on a).
- La taille des chambres d’hôtel (vu la gueule des immeubles, c’est partout pareil).
- Le prix du stationnement (similaire à New York, soit un bon 25$/jour).
- Leur obsession pour la friture : les calamars frits, c’est bon, c’est vrai… Mais pas besoin de faire frire le reste non plus !
- La bouffe, si on la compare à ce qu’on peut manger en Normandie ou sur près de la côte Atlantique en France.
Pour terminer, j’ai envie de dire que Boston et Montréal ont pas mal en commun, ce qui n’est pas plus mal. Par contre, il faut un plan pour s’y retrouver car cette ville n’applique pas le quadrillage habituel des rues des villes d’Amérique.
Est-ce que j’y retournerai ? Oui, sans doute, mais + au printemps ou en été, quand il fera chaud… En tout cas, j’ai été ravi de pouvoir découvrir cette ville !
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