Vivre le Coachella Festival édition 2014 : done !

Il s’agit d’un rêve qui date de plusieurs années mais j’ai enfin fini par le réaliser : participer au moins une fois dans ma vie au Coachella, un des meilleurs festival de musique au monde.

Ce festival a lieu chaque année dans le désert de Californie, à environ 3h de route à l’Est de Los Angeles. Il se déroule sur 3 jours, durant 2 weekend du mois d’avril. Un de mes meilleurs amis d’enfance habitant là-bas, j’ai décidé de le rejoindre pour qu’on vive ensemble cet événement de folie.

1. Un festival plus ou moins accessible depuis Montréal

Depuis le Québec, il est possible de trouver des billets d’avions accessibles pour L.A (entre 500 et 600$ aller-retour). Le ticket du festival coûte environ 400$ et il a fallu compter encore quelques $$ pour le logement. Si vous êtes au Québec et que vous décidez d’y participer, prévoyez un peu de sous de côté. Depuis la France, prévoyez pas mal de sous. Quoiqu’il en soit, avec un décalage horaire de 3h par rapport à Montréal, j’ai pu pleinement profiter de ce Coachella édition 2014.

2. Une ambiance vraiment agréable

L’emplacement du festival est vraiment impressionnant : immense espace aménagé en plein désert, plus de 6 scènes de concert, de la place pour circuler et pas mal d’artistes qui viennent présenter leur création artistique (non-musicale) fortement appréciées. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé la chaîne de ballons et le cosmonaute géant.

Dans le festival, pas mal de monde mais une excellente ambiance, pas de gens avec un comportement étrange et aucun signe d’impolitesse à noter. C’est peut-être dû au fait qu’il est interdit de boire de l’alcool devant la scène d’un concert mais au final, cette interdiction tombe à pic car on peut pleinement profiter de chaque concert sans avoir peur de se prendre un verre de bière sur la figure.

On s’habille comme on le souhaite, et autant dire que certains se sont vraiment donnés côté accoutrement. Pour ma part, j’ai opté pour l’aspect kitch et ridicule… Qui a eu son effet positif ! Ça danse, ça sourit, ça crie mais tout cela dans le but d’exprimer une joie commune d’être au Coachella. Sans compter que tous les concerts ou presque sont en plein air, donc on profite également du coucher de soleil pour certaines représentations… Croyez-moi, ça a son petit effet sur l’ambiance !

Dur d’exprimer tout ce que l’on ressent tellement c’est la joie mais quoiqu’il en soit, j’en retiens une atmosphère extrêmement positive.

3. Le line-up

Mais allons directement à l’essentiel, à savoir les artistes ! Et de ce côté, on peut dire que le line-up était sacrément excitant ! La durée d’un concert était généralement d’une heure, voire plus pour certains. J’ai pu écouter pas mal d’artistes au cours de ces 3 jours et en profiter pour en découvrir quelques uns sur la scène directement.

Les déceptions du festival

  • Skrillex : des morceaux très génériques (ou sont ses meilleures tubes) et un réglage sonore catastrophique
  • Martin Garrix : du boom boom de fête forraine… Bref, de la soupe si on peut dire
  • Calvin Harris : le concert n’était pas mauvais, c’était même celui ou il y avait le plus de monde. Tous ses meilleurs morceaux sont passés mais comment dire… Il a appuyé sur play et c’est tout : aucun mix, aucune variante, rien du tout, c’est comme si vous écoutiez son CD.
  • Caravan Palace : ceux et celles qui me connaissent savent que j’aime beaucoup l’électro-swing. Seul problème : ce groupe ne s’est pas renouvelé depuis 2010 et on commence cruellement à le ressentir. Le son n’était pas non plus au rendez-vous.

Les bonnes surprises

  • Elie Goulding : je ne l’avais jamais vu en concert, c’était vraiment fun : belle voix, bonne ambiance, les morceaux s’enchaînent et on se laisse entraîner.
  • Kid Cudi : j’ai été surpris qu’il chante très peu de rap et surtout, on a eu le droit à un enchaînement avec les 2 versions de Poursuit of Happiness.. Bien joué Kid !
  • Girl Talk : je ne le connaissais pas avant le festival. Ce DJ, en plus de bien mixer, a la particularité de faire monter un max de public sur la scène. En gros, il fait sa soirée à lui… Sur une scène du Festival ! Après tout, pourquoi pas. Décor bien fun aussi autour du DJ.
  • Haim : un groupe de rock pour bien démarrer la première journée. Pas mal du tout, ça se laisse bien écouter.
  • MGMT : excellente prestation sur scène, je n’ai pas été déçu sans être un fan ultime du groupe.
  • Empire of the Sun : belle prestation… Avec les déguisements bien entendu.
  • Pet Shop Boys : retour aux années 90 avec de la vieille dance comme on l’a connu. Nostalgique, des déguisements à mourir de rire (ou très suspects selon le point de vue)… C’était fun.

Ceux qui ont dépassé mes attentes

  • Disclosure : un concert époustouflant. En plus du montage audiovisuel, ils ont remixé la plupart de leur morceaux ou alors nous avions le droit à des versions étendues… Un live qui diffère des morceaux réguliers : très bon.
  • Fatboy Slim : un mix époustouflant du début à la fin. Aucun temps mort, une excellente gestion du tempo. On sent qu’il a de la bouteille et qu’il sait comment faire pour rendre un public complètement dingue ! Probablement mon préféré du festival.
  • Arcade Fire : je ne suis pas fan du groupe mais j’ai été incroyablement surpris par leur performance en live. Non-seulement ça a duré longtemps mais ils ont vraiment bien joué.
  • Chromeo : j’adore déjà ce groupe et je les ai vu souvent… Mais à chaque concert, ils arrivent à apporter une petite touche personnelle pour se différencier d’un autre show… Et le Coachella n’y faisait pas exception. Sans compter leur nouveau single. Ils dégagent une excessive « bonne humeur ».

4. Autour du festival

En dehors du festival, c’était la bonne ambiance à l’américaine dans les grosses villas à partager entre amis. Respect mutuel, bon esprit festif, je peux dire que j’ai pu en profiter… Il faisait si chaud qu’entrer dans une piscine non-chauffée évitait juste d’avoir « trop chaud ».

Quoiqu’il en soit, si c’était à refaire, je pense que je le referais… On verra l’année prochaine !

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Partir en long weekend pour la fête du travail du Canada

Le weekend dernier, le lundi était férié pour célébrer la fête du travail au Canada, tout comme aux Etats-Unis. Nous avons décidé d’aller à Boston. Départ samedi matin à 6h et retour le lundi soir. J’étais déjà allé à Boston il y a un peu plus de 2 ans et revisiter la ville en été m’a beaucoup plu. Malgré le … Lire la suite

Lafayette, Crowley, Tabasco, Lake Martin et Cie (5/5)

  1. 1. La Nouvelle Orléans
  2. 2. Le Swamp tour
  3. 3. Les plantations et St-Francisville
  4. 4. Natchez et les alentours d’une ville historique
  5. 5. Lafayette, Crowley, Abbeville et compagnie

La dernière partie du road trip s’est terminé sur une découverte de la région de Lafayette. Avant d’aller plus loin, sachez une chose : la route pour revenir de Natchez n’est pas la plus envoutante : campagne, barrage, campagne, fermes et barrages encore. Bref, une fois sorti de cette monotonie routière, voilà à quoi ressemble la dernière partie du circuit :

Arrivé à Lafayette, on constate que le coeur de ville est plus petit qu’on pensait. Qu’à cela ne tienne, nos ventres crient famine et nous avons réussi à trouver de bons établissement pour manger un morceau. Un peu de promenade en après-midi, c’est surtout le soir que la musique s’éveille dans certaines places à Lafayette.

Jouxtant notre B&B, un bar accueillait une vingtaine de musiciens cajun et l’ambiance était vraiment pittoresque. Boissons, musiques, rires, rencontres avec les locaux, bref, tout ce qu’il faut pour s’amuser, se décontracter et faire quelques rencontres. La scène était original dans le sens ou des musicien(ne)s jouaient mais n’importe qui pouvait embarquer avec son instrument et compléter le groupe; je me souviens encore du petit papi qui était à fond avec son triangle. Seul truc moins fun : la scène était collée à notre chambre, donc pas le choix de faire la fête jusqu’au bout !

On retrouve bien la trace d’anciens acadiens à Lafayette, notamment à travers la cathédrale Saint Jean. Mais c’est plus le chêne de 450 ans situé juste à côté de la cathédrale qui m’a surpris. Très large, l’arbre est soutenu de partout tellement il a eu le temps de s’étaler. J’ai également noté quelques boutiques d’artisanat assez sympas.

Le lendemain, en route vers l’Ouest à Crowley, petite ville où l’on nous dit que les gens sont très sympathiques. Alors certes, la ville ne paie pas de mine, hormis la rue principale que j’ai bien aimé mais je confirme la sympathie excessive des locaux. Posé à un café/brunch du matin (Joppe Courtyard Cafe), la responsable du café a commencé à taper la discussion avec moi jusqu’au point où elle souhaitait me faire passer pour un photographe pro parce que j’avais pris son café en photo :). Bref, les gens sont chaleureux là-bas, ça se voit et en plus, c’était bon !

Peu après, on se dirige vers Abbeville, petite ville pittoresque avec un quartier industriel, une place centrale qui rappelle la France et quelques belles bâtisses. Ça se visite vite mais encore une fois, ca donne une belle impression de la vie des locaux.

En repartant vers l’Est, on arrive à l’usine de Tabasco. La visite de cette usine vaut le coup, même si c’est assez orienté marketing/commercial. Déjà parce qu’en moins de 10 minutes, vous connaîtrez tout ce qu’il faut savoir sur les origines de cette usine. Ensuite, parce que la vidéo que l’on peut voir est présentée par une femme qui a une coupe des années 90 et un tailleur des années 90… Ça fait rire et il serait temps qu’ils mettent à jour leur vidéo de présentation. Autour de l’usine, la boutique de souvenir où l’on peut acheter plein de produits à base de tabasco : plein de variété, des bonbons au tabasco, des compotes, etc…

La veille, nous avions sympathisé avec une bande de motards que nous avons revu par hasard à cette usine. Vu que le contact était bien passé, on est parti à moto avec eux visiter le parc voisin de l’usine pour voir un peu de faune et de flore.

Ensuite, route vers le nord, où l’on traverse St-Martinville sans vraiment s’y arrêter. C’est mignon mais c’est vraiment très très petit comme endroit.

Et finalement, on trouve une cabane à louer à Breaux-Bridge, village au bord de l’eau et près du swamp tour que nous avions réservé quelques jours avant. C’est mignon, rustique et quelques moustiques ont décidé de faire copain copain avec nous (notre cabane était à 10m de la rivière). Le soir, nous sommes allé manger dans un restaurant cajun pas mal du tout. Musique d’ambiance, du choix dans les plats et un bon service. Au passage, j’ai bien ri lorsque j’ai les traductions françaises de certains noms de plats).

Le dernier jour passé dans la région s’est achevé avec une ballade en canot sur le Lake Martin, accompagné par un vrai guide cajun. Enfin un habitant qui ose nous parler en français, même s’il diffère du nôtre. On se comprenait parfaitement et c’était vraiment intéressant d’avoir un retour d’expérience de vie d’un local, tout en ayant le droit à une visite guidée complète du fameux  lac : alligators, tortues, oiseaux, canards et Cie étaient au rendez-vous.

POUR CONCLURE

Le dernier jour de notre voyage s’est traduit par un retour à NOLA avec une dernière visite de la ville. Si la Louisiane reste l’État le plus pauvre des États-Unis, il est loin d’être inintéressant, bien au contraire. Si vous recherchez un bout d’Amérique dépaysant, loin de toute tradition urbaine, vous êtes à la bonne place. De plus, ce mélange culturel donne naissance à un environnement chaleureux, accueillant et sans stress.

Ce que j’ai adoré :

  • La Nouvelle-Orléans (surtout le soir)
  • Les Swamp tours
  • Les plantations
  • La sympathie des locaux
  • Notre B&B à NOLA
  • Les écrevisses de la région
  • Natchez !
  • Frais quotidiens peu élevés
  • Le mélange culturel
  • La faune et la flore !

Ce que j’ai moins aimé :

  • Les moustiques, peu nombreux mais voraces.
  • Sentiment d’insécurité dans certains quartiers de NOLA.
  • Les taxis (pas tous super sympas).
  • Pas de permis de conduire ? Annule ton voyage.
  • Bâton Rouge
  • Les moules frites, pas mauvais mais pas extra non plus
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La ville de Crowley, presque déserte et pourtant si chaleureuse…
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Les français sont passés par ici !
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Un artisan dans la ville d’Abbeville…
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Structure asiatique ramené pendant la guerre du Vietnam qui orne le parc près de l’usine de Tabasco.
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Quand on vous dit qu’il y a des oiseaux en Louisiane…
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A Breaux-Bridge, on sait ce que les habitants aiment…
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Près de notre cabane à Breaux-Bridge.
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Lake Martin !
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Un habitant du Lake Martin
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Un habitant volant du même lac.

En route vers Natchez ! (4/5)

  1. 1. La Nouvelle Orléans
  2. 2. Le Swamp tour
  3. 3. Les plantations et St-Francisville
  4. 4. Natchez et les alentours d’une ville historique
  5. 5. Lafayette, Crowley, Abbeville et compagnie

Enfin ! Plus d’un mois après ce voyage, je n’ai pas encore trouvé le temps de terminer la rédaction de mon récit. Ça prend du temps !

Au départ de St-Francisville, on se dirige vers le Nord. Rapidement, on quitte la Louisiane pour traverser un bon bout de l’État du Mississippi (La Louisiane est à quelques km à l’Ouest). Aucun souci sur la route mais le trajet est un peu monotone.

En chemin, on s’arrête à Woodville, petite ville d’un peu plus de 1000 habitants. Pas du tout touristique, sa visite (qui s’effectue en 30 minutes à peine) fut cependant intéressante. On sent que l’on est dans une ville certes à moitié endormie, mais avec du cachet. Tout est « d’époque » et si vous aimez Lucky Lucke, vous retrouverez certaines similitudes. La pauvreté est assez présente mais malgré cela, les gens sont toujours aussi gentils et chaleureux. Nous étions les seules « visages roses » du coin, la population du coin étant composée à 80% d’afro-américains.

Une station essence sur la gauche avec pas mal de gens qui sont assis à se dorer au soleil, des magasins d’antiquités à droite et une artère principale avec quelques boutiques. Quelques très vieux camions de pompiers/ambulanciers décorent la place publique (ils ne doivent pas servir beaucoup dans cette ville paisible). 2-3 voitures antiques stationnées et voilà, on a fait le tour de la ville. Bon, ok il y a le tribunal au centre mais il semblait bien moderne comparé au reste.

Bref, on repart vers le Nord et on arrive enfin à Natchez. Premier constat : c’est beau et la vue est splendide, la ville occupant le sommet d’une falaise qui donne sur le Mississippi. De l ‘autre côté du pont qui sépare la rivière, c’est la Louisiane. Natchez est d’ailleurs la ville la plus ancienne de l’État du Mississippi.

Après avoir trouvé un endroit pour s’héberger (merci l’office du tourisme), on commence à visiter la petite ville. Le centre regorge de magnifiques demeures pour la plupart historiques. L’animation du « centre-ville » reste néanmoins très discrète… Pour vous dire, on a galéré à trouver un marchand de crèmes glacées ! C’est calme mais c’est agréable. On nous annonce un 20 000 habitants… mouai, pas sûr.

En revanche, s’il y a bien un cimetière qui mérite un détour, c’est bien celui de Natchez : pour faire simple, je n’ai jamais vu un cimetière aussi grand de toute ma vie. Il est possible de se promener à l’intérieur en auto tellement c’est grand. On en a fait une partie à pied et le style des pierres tombales varient avec certaines qui sont très élaborées et très belles. Bien que pas très fan de cimetière, j’ai été impressionné par le Natchez City Cimetery.

Pour changer de registre, on trouve facilement quelques bonnes places pour se restaurer à Natchez : je vous recommande Slick Rick’s Foods et Pearl Street Pasta. On mange bien aux deux sans se ruiner et le service est bon.

Enfin, la fin de journée est un vrai régal pour les yeux car en descendant la colline de la ville vers le Mississippi, on peut profiter du beau coucher de soleil : merveilleux ! Je n’étais d’ailleurs pas le seul photographe à attendre le soleil.

Bref, le détour jusqu’à Natchez vaut vraiment le coup, surtout si l’on veut ressentir le fait qu’il s’agit d’une vieille ville qui semble avoir conservé ses valeurs, son infrastructure de l’époque mais surtout son charme et son ambiance. Pas mal de choses à faire autour méritent qu’on s’y attarde un peu plus d’une journée entière.

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Le camion de pompiers de Woodville ne date pas des années 2000…
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Woodville, ville semi-abandonnée et pourtant si charmante à visiter.
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Ce vieux bateau reconstitué est en fait un casino !
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Le cimetière de Natchez.
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Cette vue du cimetière ne représente qu’une infime partie de sa taille réelle…
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A Natchez, chacun décore sa maison comme il l’entend !
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Natchez en fin de journée…

La Louisiane : St-Francisville et les plantations (3/5)

Pour la suite du voyage, on loue une voiture et on s’en va vers l’Ouest en direction des plantations.

Première constatation frappante : en Louisiane, c’est la flore qui tolère l’être humain et non le contraire. L’autoroute est enveloppée par les arbres de bas en haut et de long en large. L’autoroute verte, ça se passe en Louisiane !

Nous avons commencé par visiter 2 plantations situées à l’Ouest de NOLA : Laura et Oak. Chacune d’entre elle a un style très particulier mais les 2 restent magnifiques et culturellement intéressantes.

Oak Alley Plantation

Cette plantation, probablement la plus connue autour de la Nouvelle Orléans, a servi pour le tournage de nombreux films. « L’allée des chênes » est un site historique des États-Unis qui est vraiment magnifique. Promenez-vous dans l’allée et contemplez ces chênes d’une beauté incroyable : c’est beau, envoutant et on a vraiment l’impression que ces arbres sortent tout droit des films de type Harry Potter ou Seigneur des anneaux.

Le manoir, qui date d’avant la guerre de sécession, est bien entretenu et on apprécie d’entendre toute l’histoire de ce domaine. Dans ce plantation, on cultive la canne à sucre. Fondée à l’origine par un français, elle a été ensuite dirigée par des américains. On notera le style un peu « grec » du manoir avec des énormes colonnes.

Laura Plantation

Cette plantation, située à quelques km de Oak, a elle aussi été fondée par un français puis gouvernée successivement par plusieurs femmes. On y cultive aussi la canne à sucre.

Durant la visite, on a vite remarqué le style bien plus créole (plus simple et plus minimaliste qu’Oak). De plus, la visite s’effectuait sur la mise en avant de la vie de toutes ces femmes. Pour ma part, j’ai particulièrement aimé ce côté créole que l’on retrouve à travers toute la plantation, que ce soit les allées mais aussi les cabanes et la maison principale. A noter qu’il est possible de faire la visite de la plantation en français (pour notre part, on a choisi de la faire en anglais pour ne pas attendre un autre 30 min avant la prochaine visite).

Seul truc dommage : si la plantation et son histoire sont passionnantes, c’est dommage qu’on ne puisse pas se promener librement sur le domaine. De ce point de vue, Oak était plus agréable.

Sur la route, entre les 2 plantations, il y a une petit snack bar. De l’extérieur, ça ne ressemble à rien mais allez-y, on est bien reçu et on y mange très correctement. C’est d’ailleurs là-bas que j’ai goûté pour la première fois de ma vie de l’alligator en burger. Cette viande blanche a un goût qui se rapproche légèrement du porc sauf que ça reste plus prononcé.

On reprend ensuite la route. On traverse Bâton Rouge, sans vraiment s’y arrêter pour 2 raisons : c’est loin d’être joli et l’ambiance était au plus bas (c’est assez mort les villes administratives).

Résultat : nous avons poursuivi notre route jusqu’à St-Francisville.

Anciennement capitale de l’ancienne Floride (en 1810), cette petite ville compte un peu moins de 2000 habitants… Mais quel charme ! Des maisons historiques appartenant à des particuliers à couper le souffle, une atmosphère ultra décontracte et encore une fois, des gens vraiment accueillants.

Sachant que nous n’étions pas présents durant la saison touristique, nous avons réussi à trouver un bed&breakfast de de dernière minute, le St-Francisville Inn. Pittoresque par sa structure, le tout ressemblait au final à un hôtel « de la région » mais nous avons très bien dormi.

La ville est petite mais belle, on peut aller jusqu’au bout de la route et contempler le fleuve, sans oublier quelques petites places historiques sur le chemin. Bref, à faire, voire à refaire si l’on cherche un petit paradis de calme et beauté de la Louisiane.

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La Louisiane : le swamp tour (2/5)

Durant notre séjour à la Nouvelle-Orléans, nous avons l’occasion de découvrir à moins de 2h un premier environnement sauvage magnifique via une activité bien connue de la région : le swamp tour.

  1. 1. La Nouvelle Orléans
  2. 2. Le Swamp tour
  3. 3. Les plantations et St-Francisville
  4. 4. Natchez et les alentours d’une ville historique
  5. 5. Lafayette, Crowley, Abbeville et compagnie


Agrandir le plan

Situé au Nord-Est de la Nouvelle Orléans, nous avons trouvé une compagnie qui ne nous a pas déçu sur l’activité. Certes, il faut y mettre un peu le prix, mais je vous garantie que ces 2h de ballades valent le détour.

Assis dans un petit bateau de 10 places, le guide local nous emmène sur la grande rivière à la découverte de la faune et la flore. C’est parti pour 2 heures de découvertes et de contemplation.

D’abord, on se rend compte rapidement qu’en Louisiane, la faune et la flore sont protégés  tant on se sent vraiment dans un environnement sauvage. Rien n’est altéré par l’homme ou presque et en petit groupe, on a le sentiment de se sentir parfois observé. Au passage, nous avons appris que l’eau sur laquelle nous naviguions était ultra propre et était potable pour les habitants (après être passé dans un filtre j’imagine).

La flore, bien verte comme il faut

La première chose qui frappe est cette quantité d’arbres qui poussent directement dans l’eau. Ils ne sont pas pourris bien au contraire, ils sont même relativement hauts et larges. La bonne majorité d’entre eux sont des cyprès et on observe une mousse qui pousse dessus : il s’agit d’une mousse espagnole qui servait (sert encore ?) à faire des torchis. Notez que les troncs de ces arbres valent des milliers de dollar. Il est bien sûr interdit de les arracher mais si l’un d’entre-eux s’arrache à cause d’une tempête, on peut le récupérer gratuitement et l’utiliser à usage personnel (où le revendre si on manque de sous).

On observe aussi quelques oliviers et d’autres hautes herbes mais il faut s’avouer quelque chose : la végétation est dense, très dense… On pourrait presque se croire en Afrique, sans compter la mousse qui recouvre parfois l’eau stagnante.

Un seul mot : magnifique !

Une faune exotique et impressionnante

Le premier animal rencontré dans le swamp fut… L’alligator. Sans surprise, cet animal est très répandu dans les rivières et lacs de la Louisiane. Pas spécialement agressif envers l’être humain, on nous recommandait néanmoins d’éviter d’aller le flatter avec le creux de la main :-). Cet animal reste discret et aime se faire dorer au soleil. Les petits sont presque mignons mais les adultes sont impressionnants (plus de 4m de long !).

On observe également des tortues d’eau à gauche à droite… Certaines sont assez grosses (oubliez la petite tortue que vous achetez en magasin, ici c’est du sérieux).

Les oiseaux sont nombreux et variés aussi : rapaces en tout genre, petits oiseaux très colorés, on trouve également de grands hérons d’eau un peut partout.

Les serpents ne sont pas en reste non plus car on compte plus de 50 espèces vivants en Louisiane mais seulement 3 sont mortelles pour l’homme. J’ai pu en apercevoir un sur un tronc mais le guide n’a pas souhaité nous préciser s’il était dangereux ou pas…

J’ai eu aussi la chance d’apercevoir une belle araignée d’eau. Enfin « belle » n’est peut-être pas le mot qui convient mais même si ce n’était pas une adulte, ça reste suffisamment impressionnant à voir, surtout lorsque la bête se situe genre à 1m de votre visage, en pleine liberté.

Il existe également des petits cochons sauvages mais vu que nous arrivions en fin de journée, nous n’avons pas eu la chance de les apercevoir.

Néanmoins, la faune mélangée à la flore donne un environnement exhalant, magnifique et qui nous dépayse réellement de ce qu’on a l’habitude de voir en Amérique du Nord : c’est beau, très beau et surtout, très bien protégé.

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Une cabane d’abris ou de ravitaillement pour ceux qui font de longs trajets sur la rivière.
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L’état sauvage de la Louisiane
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Hello l’alligator !
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Le serpent calme et discret.
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Quand on vous dit que les oiseaux sont bien colorés…
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Et dire que c’est juste une araignée « enfant » d’après le guide… Ça donne quelques frissons dans le dos.
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Swamp tour : l’activité qui permet de découvrir la magnifique faune de la Louisiane…

La Louisiane : à la découverte de la Nouvelle-Orléans (1/5)

Durant 1 semaine complète, je suis parti découvrir la Lousiane. État du Sud des États-Unis, il se situe juste à l’Est du Texas. Ayant pas mal de choses à vous faire partager, je vais diviser ce petit road trip en plusieurs posts :

  1. 1. La Nouvelle Orléans
  2. 2. Le Swamp tour
  3. 3. Les plantations et St-Francisville
  4. 4. Natchez et les alentours d’une ville historique
  5. 5. Lafayette, Crowley, Abbeville et compagnie

Nous avons d’abord démarré par une bonne visite en 2 jours de la Nouvelle-Orléans. 2 jours, ça peut paraître peu mais lorsque vous êtes de vrais marcheurs, vous avez largement de quoi voir pour 2 bonnes raisons.

D’abord parce que les quartiers ne sont pas immenses. Pour une ville américaine, la Nouvelle-Orléans reste une ville à taille humaine et on peut se promener aisément à pied ou en tramway. Du District Garden, se rendre au French Quarter prend environ 45 min, ce qui est faisable.

Ensuite, parce que la Nouvelle-Orléans fait partie des villes les plus dangereuses des États-Unis, on évitera d’arpenter tous les quartiers à pied avec son appareil photo. Le Carré français, le Business District et toute la partie de Garden District qui est au Sud de l ‘avenue St-Charles ne craignent pas, même le soir. En revanche, on a tenté de se promener dans Trémé en après-midi, c’était vraiment loin, très loin d’être rassurant. D’ailleurs, on a bien fait de ne pas se promener longtemps car quelques heures après notre passage a eu lieu une fusillade !

Bref, j’ai évité de déconner par la suite sans tomber dans la paranoïa. Parlons plutôt des quartiers visités :

Garden District

C’est ici que nous avions notre bed & breakfast. Notre maison était géniale et nos hôtes vraiment sympathiques. On a eu le droit à un bout d’histoire chaque matin, et ce, dans la joie et la bonne humeur. Si ça vous tente, contactez Adrienne de la Parks-Bowman Mansion, vous verrez, vous en garderez un souvenir impérissable.

Le Garden District est un quartier principalement résidentiel avec de magnifiques maisons datant bien souvent des années 1800. On y retrouve tout le style espagnol et une ambiance conviviale règne dans ce quartier. Les gens sont charmants, les rue sont magnifiques, non pas à cause de leur trottoirs (souvent défoncés par le temps) mais plus par la végétation qu’on y trouve. Le cimetière Lafayette est également une belle place pour se promener et pour si vous voulez un peu d’activité, allez vous promener sur Magazine Street : boutiques, antiquaires et cafés sont regroupés sur cette artère.

Mais encore une fois, on reste dans la petite vie de quartier super simple, tranquille et enthousiaste : le bonheur pour visiter et surtout pour y dormir !

Business District

Entre Garden District et le vieux carré se trouve le quartier des affaires. On va faire simple et court : c’est loin d’être beau. En fait, je n’ai vu aucun endroit qui suscitait mon attention, tout est vraiment fait de béton à l’état pur, ce qui nous change radicalement avec les 2  autres quartiers. Bon, il y a bien une gigantesque bâtisse pour le musée WWII mais j’ai déjà fait celui de Washington qui était génial, j’ai décidé de passer mon chemin pour cette fois.

French Quarter

Nous y voilà ! Le célèbre quartier qui représente la ville. Ici l’ambiance est bien plus festive, de jour, comme de nuit. J’ai adoré toutes les petites rues avec les façades de bâtiments dont les origines sont clairement espagnoles et non françaises. Si le tourisme s’y est développé, j’ai apprécié me promener en long et en large dans ce quartier. De la musique à tous les coins de rue, en veux-tu, en voilà.

Passez au centre d’information touristique, ils sont super sympas et il y a de la bonne doc à prendre. J’ai fait un tour de « Natchez Boat », c’est-à-dire un tour de bateau « d’époque » sur le Mississipi. Si le bateau en lui-même est sympa, je ne vous recommande pas le tour. Le paysage autour de NOLA n’est vraiment pas mémorable et ce, pendant toute la durée du trajet. Certes, vous en apprenez un peu plus sur la ville, mais est-ce vraiment obligatoire de poser son cul sur un bateau pour ça ?

J’ai plutôt aimé le marché, même s’il fallait chercher un peu pour trouver des artisans locaux. Amateur de poupées vaudou et de bijoux style « bohème », ce quartier te plaira. De mon côté, c’est plus Jackson Square, les écrevisses du marché, l’architecture et surtout l’ambiance unique de ce quartier qui m’ont séduit.

J’ai également aimé me déplacer en tramway, celui de NOLA étant particulièrement « vintage » avec sa vieille sonnette et sa vitesse d’époque…

Enfin, le soir, l’ambiance change. On entend de la musique blues et cajun dans tous les bars, ça rigole et ça danse dans les rues. Les clients des balcons jettent des colliers aux filles et aux mecs. Et là où c’est génial, c’est qu’il n’y a pas de frais d’entrée pour les bars et surtout, on peut marcher avec son alcool dans la rue, tout en le buvant au nez des policiers : c’est juste fou ! C’est la fête, ça s’entend et ça se voit, le tout dans une ambiance qui n’est pas malsaine. Certes, on a vu quelques gens un peu saoul et d’autres qui avaient un peu trop fumé, mais sans que ça soit dans l’excès total.

Rien de mieux qu’un bon Hurricane pour démarrer la soirée…

Attention cependant à ne pas faire les cons, la police (montée) étant assez directe et brutale, vous risquez d’en prendre pour vos frais. Ne vous promenez pas non plus au nord de la rue Rampart, sauf si vous vous fichez de ce qui peut vous arriver… C’est dingue comment l’ambiance change en l’espace de 2 blocs. Excepté cette mise en garde, la nuit est vraiment magique dans le Vieux carré de la Nouvelle-Orléans, peu importe le soir de la semaine ! Et enfin, les gens sont gentils, souriants et plutôt calmes. Oubliez le stress des grandes villes comme New-York, Chicago ou Paris : ici, ils vivent quand même bien plus à la « cool ».

Pour terminer, la Nouvelle-Orléans est une ville intrigante qui mérite le détour, notamment pour son ambiance et son histoire. En 3 jours, on a le temps de voir plus que l’essentiel mais j’y serais bien resté 1 jour de plus. Durant ces 3 jours, j’en ai également profité pour faire un « Swamp tour ».

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Le cimetière Lafayette, situé dans Garden District : envoûtant !
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N’oublie pas jamais ton père !
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Certaines demeures du District Garden ont un goût particulier pour décorer leur terrasse.
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Garden District
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Dans le Vieux carré… Probablement la seule place calme.
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Canal Street qui sépare le Vieux carré du district financier.
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« Pépères » !
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Qui veut une poupée vaudou ?
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Le French Quarter en pleine journée !
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A la Nouvelle-Orléans, on aime la verdure et les fleurs !
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Certaines maisons sont juste magnifiques !

 

A la découverte du Maine pour un long weekend

Ce weekend, j’ai eu la chance de pouvoir découvrir une partie du Maine. État situé à l’extrême Nord-Est des États-Unis, nous sommes partis durant 3 jours pleins.

L’arrivée dans le Maine

Après 5h30 de route, nous sommes arrivés à Brunswick où était situé notre Bed&Breakfast. Nous nous sommes trompés de routes en chemin mais après voir traversé quelques montagnes du New Hampshire, l’océan n’était plus très loin. Brunswick est une petite ville de 20 000 habitants proche de l’eau. Ambiance charmante, on en a profité pour tout faire à pied et découvrir de nombreuses boutiques d’antiquaires et quelques belles maisons.

C’est le 1er soir de notre arrivée que j’ai pu voir l’un des plus beau coucher de soleil de ma vie. 1/3 du ciel était tout simplement devenu violet, tout simplement magnifique ! Notre hôte était également très accueillante et ce B&B était très agréable et convivial.

Portland, Cape Elizabeth et Harpswell

2ème jour, grand soleil et notre visite touristique commence par la ville de Portland. Ancienne capitale du Maine, la vieille ville et la zone du port sont les deux quartiers à visiter à pied. C’est beau, ça sent bon la mer et on peut manger du homard un peu partout. Comme pour Brunswick, malgré la taille, on s’y promène allégrement à pied.

En après-midi, nous sommes allés visiter les alentours de la lighthouse de Cape Elizabeth. Situé à une quinzaine de minutes au sud de Portland, on est cette fois-ci au bord de l’eau à respirer l’air marin et recevoir quelques éclaboussures dans la figure à cause des nombreuses vagues. Bref, le paysage est magnifique. Dommage que la place soit un peu trop touristique avec des aménagements spéciaux (grillage, chemin balisé en béton).

Mais c’est la fin de la journée qui a marqué mon esprit puisque nous nous sommes rendus à Harpswell, presqu’île au sud Est de Brunswick et plus exactement à Bailey Island. C’est simple : la zone est magnifique, on suit une petite route avec l’océan à droite et à gauche, quelques petites maisons éparpillés. C’est également ici que l’on peut se promener dans la baie de Mackerel, une des baies les plus prisées au monde pour la photo et on comprend pourquoi…

Nous sommes restés sur place jusqu’au coucher du soleil et autant être honnête, c’était génial !

Lobster roll et Reid State Park

Le dernier jour a été dédié à la visite du Reid State Park, zone protégée en bord de l’eau. Plus à l’Est que Harpswell, l’endroit vaut le détour, ne serait-ce que pour être vraiment proche de l’eau et méditer sur un gros rocher. Calme, propre, on entend que le bruit de l’eau. Attention par contre, l’entrée est payante. Nous n’avions pas de cash sur nous mais le garde forestier a été super cool et nous a laissé passer gratis !

Puis avant de reprendre le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés au Libby’s Market. C’est un dépanneur tenu par un petit couple mais leur sandwich au homard sont juste délicieux. Commandez-en un et savourez la spécialité locale. En discutant avec les proprios, on s’est aperçus qu’ils comprenaient une partie du français. En effet, un peu plus de 5% de la population du Maine est francophone car à l’époque, plusieurs spécialistes québecois ont immigré dans le Maine pour participer au développement de la région.

Est- ce que j’y retournerais ? Oui, mais avec un mini van pour rapporter plein de choses car les antiquaires regorgent de fabuleux éléments de décoration.

Voir les photos prises dans le Maine


Circuit de notre petit road trip

Ski à Whiteface

Début mars, j’ai eu l’occasion de retourner skier aux États-Unis. Après Sugarbush, direction Whiteface ! Pas de chance, c’est le début des vacances au Québec et pas mal de monde à la frontière. Le passage qui prend généralement 20 minutes s’est étendu à… 2 heures ! Bref, en fin de matinée, nous arrivons enfin à destination.

Cette station est un peu plus sauvage que Sugarbush et le temps était un peu moins clément ce jour-là. La première descente s’est déroulée dans le brouillard. En revanche, la neige était parfaite !

Un peu plus haute que Sugarbush, Whiteface reste une belle station avec de nombreuses pistes et sous-bois. Petit plus : le restau de piste propose de déguster un bon chili dans un bol en pain, miam ! A refaire, mais si possible avec de meilleures conditions.

1 journée de ski à Sugarbush

10 février 2013. Une date mémorable à mon sens… Non pas parce que c’était la saint Arnaud, mais tout simplement parce que c’est à ce moment-là que je me suis remis au ski en Amérique du Nord après une pause de… 5 ans !

Et autant être honnête, je n’ai pas fait les choses à moitié. Sur les conseils d’un ami, je l’ai accompagné en utilisant le service Express Ski. Pratique et économique, cela m’a permis de me rendre facilement dans un bon domaine skiable aux États-Unis pour toute une journée. Pour 80$, j’ai eu le droit à l’aller-retour en car + le pass d’une journée pour les remontées. A cela s’ajoute une trentaine de dollar pour la location du matériel et me voilà sur les pistes.

Si les montagnes ne sont vraiment pas hautes au Québec, ça s’arrange un peu dans le Vermont avec des montagnes qui dépassent facilement les 1000 mètres (sachant que vous commencez généralement à 200m, ça reste correct en matière de dénivelée).

Ce 10 février, je dois avouer que les conditions étaient parfaites. Grand soleil, 0°C et une neige bien fraîche. Il n’y avait pas tant de monde que cela et les gens sont vraiment cool dans le Vermont. Même pour la location, le mec m’a bien aidé à choisir les skis en fonction de mon niveau, ils ne font pas de manière industrielle en vous tirant une tronche jusqu’à parterre.

Il m’a fallu un petit 2h pour me remettre sur pieds mais c’était vraiment plaisant. Le domaine est grand avec 2 montagnes et les pistes nombreuses. Malgré mon niveau intermédiaire, il y avait de quoi s’amuser. J’ai surtout retenu le long trajet en télésiège de 12 minutes pour passer d’une montagne à une autre. Heureusement qu’il n’y avait pas de vent…

A refaire !

Un weekend à Washington DC

Désolé pour le retard, plusieurs événements ont fait qu’il ne m’a pas été possible de publier avant aujourd’hui sur le blog.

Il y a quelques jours, je suis allé découvrir la capitale des États-Unis : Washington ! Symbole américain, j’étais curieux de découvrir la métropole et surtout tous ses aspects culturels.

Bien évidemment, depuis Montréal, le mieux est de passer la frontière et de prendre un avion directement aux États-Unis. En faisant cela, j’ai pu économiser un bon 400$ sur l’aller-retour, ce qui est loin d’être négligeable.

A l’arrivée, truc pratique, l’aéroport est situé dans la ville, ce qui permet de limiter la durée du trajet jusqu’à l’hébergement.

Nous avons commencé par visiter le quartier de U Street. Si l’on ressent l’influence afro-américaine, c’est malheureusement surtout par sa pauvreté. Le quartier est un peu insalubre, pauvre en activités et l’ambiance qui en ressort n’est pas des plus glorieuse. En poursuivant vers le sud, on arrive dans le quartier Shaw. Pas mal mort aussi, l’architecture commence néanmoins à devenir intéressante avec de belles façades et on sent une atmosphère paisible dans cette vie de quartier.

Pour terminer avec les quartiers qui fâchent, le centre-ville n’a absolument rien d’exceptionnel. Contrairement aux autres grandes villes américaines, on y trouve pas grand chose à part un quartier chinois et quelques boutiques. La majorité des rues possèdent de nombreux bureaux et habitations. N’oublions pas que nous sommes dans une ville gouvernementale.

C’est véritablement le National Mall qui m’a ranimé lors de ma visite à Washington. Ce quartier est un véritable bain culturel américain Le Capitol et la Bibliothèque des Congrès ont été 2 visites fantastiques et convaincantes. On en apprend plus sur les États-Unis et sa façon de gérer la séparation des pouvoirs. Quand à la bibliothèque, vous serez surpris de savoir qu’une bonne partie des ouvrages sont en français.

Plusieurs musées composent le National Mall. Bien évidemment, il est impossible de tous les faire en un weekend mais le musée national de l’air et l’espace est assez fun : beaucoup de pièces originales, parfois imposantes et ça change un peu de l’histoire traditionnelle. Mais c’est surtout le musée sur l’holocauste de 39/45 qui m’a scié. Cette exhibition couvre vraiment tous les aspects sur les juifs autour et pendant la seconde guerre mondiale., L’ensemble est très complet, saisissant et bien présenté.

Pour terminer la journée, on passe devant le Washington Monument, une sorte d’obélisque géante que même Obélix ne pourrait pas porter. Plus loin, j’ai apprécié la beauté du Lincoln Memorial. Je suis également allé jeter un coup d’œil à la Maison Blanche, mais pas trop près sinon les gardes montrent les crocs (j’ai même pu voir Obama revenir dans son hélicoptère privé).

Le dernier jour a été dédié à la visite de deux quartiers atypiques : Dupont Circle et Georgetown.

Le premier est un quartier plutôt branché et jeune avec pas mal de bars, pubs et librairies. J’ai eu l’occasion de prendre un brunch au Kramerbooks. La place est sympa mais la nourriture est loin d’être excellente au vu du prix. Si vous y allez, achetez-vous un livre mais ne mangez pas sur place.

Mais c’est surtout le quartier de Georgetown qui m’a le plus marqué. Chaque maison aperçue est un signe de beauté architecturale effarant : les rues sont belles, bien décorées et malgré l’ambiance paisible qui y règne, on trouve de tout : belles demeures d’un côté mais aussi une véritable vie à l’ouest du quartier avec de nombreuses boutiques, notamment des magasins vintage de vêtements et décorations (bon ok il y a un Apple Store en plein milieu).

Si le Downtown n’est clairement pas une belle place pour faire du shopping, GeorgeTown est un excellent quartier pour faire maigrir le portefeuille et surtout, on y trouve beaucoup de boutiques indépendantes : bref, mon coup de coeur !

2 jours et demi suffisent à visiter Washington, tout en découvrant ses quartiers atypiques. Malgré l’architecture des rues en étoiles, on s’y retrouve très facilement et il faut vraiment le vouloir pour se perdre. Notez qu’il s’agit là d’une petite capitale puisque nous avons tout parcouru à pieds ou presque (c’est plus petit que Montréal).

Ce qui m’a plu :

  • L’architecture des bâtiments (un beau mélange bien entretenu)
  • Le Capitol
  • La Maison Blanche (avec les hélicos)
  • Un symbole culturel indéniable
  • La propreté de la ville d’une manière générale
  • Georgetown !
  • Le Zentan (un restaurant asiatique de malade)
  • L’immense pelouse du National Mall pour flâner durant un après-midi ensoleillé.

Ce que je n’ai pas aimé :

  • Un centre-ville ridicule
  • Pas une ville pour faire la fête
  • Ambiance gouvernementale à souhait (plein de bureaux, peu de boutiques fun sauf à Georgetown)
  • Assez cher
  • La frustration ressentie lors de la visite de la Bibliothèque des Congrès (on ne voit pas grand chose même si c’est intéressant).
  • La difficulté pour trouver un endroit ou manger (surtout dans le quartier du National Mall ou il n’ y a rien hormis un McDo et quelques barraques à Hot-Dog).

Pour être honnête, Washington vaut le détour si vous vous intéressez à la culture américaine et que vous n’habitez pas trop loin. Je suis heureux d’y être allé mais je n’y retournerai sans doute pas (autant aller à NYC ou Boston pour une meilleure ambiance et plus de choses à faire). Néanmoins, Washington reste un symbole pour l’Amérique et on le constate en visitant chaque recoin de la ville.

Note : il y a un métro mais on ne l’a pas utilisé une seule fois ^^.

Maison blanche Washington DC

Obelisque Washington DC

Route d'évacuation

White House WDC

Lincoln Memorial

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3 jours dans la région de Montpelier au Vermont

Le weekend dernier, j’ai eu l’occasion d’aller profiter du Vermont, et plus spécifiquement de la région de Montpelier.

Montpelier est la capitale de l’État du Vermont. D’une petite taille (comparé aux autres grandes villes américaines), cette ville est vraiment très plaisante à visiter. J’ai été agréablement surpris par la propreté générale, l’entretien des bâtiments mais aussi l’architecture qui domine les rues. On sent qu’il s’agit d’une vieille ville américaine entretenue certes, mais pour laquelle les petits détails vintages sont conservés.

Truc assez fun, cette ville a beau être petite, il y a des églises à chaque coin de rue. En se promenant une heure, j’ai bien dû en croiser 5 ou 6. Un chemin de fer abandonné traverse la ville, lui donnant un petit air « far west ». Quant aux alentours, c’est une forêt très dense et bien verte (en été) qui borde les différents coins de la capitale.

J’ai également apprécié l’amabilité des locaux  : aucun stress, toujours le sourire, on sent qu’ils habitent « le Vermont » et non la ville de New-York ! Les commerçants sont plutôt variés et on trouve beaucoup d’articles d’époques (pancartes anciennes, livres et mêmes des habits).

Au niveau restauration, nous avons pu profiter d’un succulent dîner à la NECI (New England Culinary Institute) de Montpelier. De vous à moi, ça a été la trouvaille du siècle et ce restaurant se classe maintenant dans le top 3 de toutes les places que j’ai pu tester en Amérique du Nord.

Bien que les étudiants soient en formation, le service était impeccable et les plats succulents. Le rapport qualité/prix est également exceptionnel et j’espère avoir la chance d’y retourner un de ces jours.

Un petit dessert ?

A 15 min de la capitale se trouve l’usine de fabrication des glaces Ben & Jerry’s ! Et ouai, c’est là bas qu’elles sont faites ces superbes crèmes glacées. Une petite visite des lieux s’est imposée. Après un bon 30 min de visites où l’on en apprend pas mal sur les origines de cette entreprise, une dégustation est bien sûr offerte. Qu’à cela ne tienne, nous sommes revenus le lendemain tester cette fois-ci un autre parfum de glaces. Sachez pour info qu’il y a plus d’une cinquantaine de saveurs différentes (qui a déjà goûté la « Red Velvet ») !

L’usine produit tout de même 125 000 pots/jour et l’entreprise passe principalement par le commerce équitable pour faire ses crèmes glacées (il y a même certaines saveurs dont les produits sont issus de l’agriculture biologique, c’est pour vous dire).

A quelques km de cette usine, il est possible d’aller dans une ferme pour déguster les fromages de la région. Certains cheddar du Vermont sont plutôt bon, même si, il faut le reconnaître, ça n’atteint toujours pas le niveau que l’on a en France.

Verdure, ô ma verdure

Nous avons logé dans un Bed&Breakfast. L’emplacement était une ferme isolée en haut d’une colline à Montpelier Est. Magnifique endroit, notre hôte nous a reçu comme des rois.

La chambre était bien agréable et puis c’était bien fun de pouvoir aller nourrir les poulets, voir les chèvres, les chevaux, les 2 chats et le chien. Aux alentours, pas un bruit, hormis celui des animaux sauvages de la forêt. Vraiment, je vous le redis, c’était le bonheur !

Bien que le coq ait sonné un peu de temps avant mon réveil électronique (c’est précis un coq et le snooze est automatique), le petit déjeuner servi par notre hôte était à la hauteur de la beauté de l’endroit : oeufs venant du poulailler, cake aux fruits fait maison, pain de campagne fait maison par l’homme de famille… Bref, un méchant gros petit déjeuner nous attendait.

Ambiance paisible, on en a profité pour taper la discute quelques heures avec nos hôtes mais passé 10h, il était temps de se bouger !

Nous sommes allés dans la région de Stowe, ville située au Nord Ouest de Montpelier. Coin plus montagneux, certaines routes m’ont rappelé les chemins étroits des Alpes ou l’on ne voit pas les voitures arrivées… Sauf qu’ici il s’agit de gros pickup et voyager, le fun pour passer sans se toucher !

Ensuite, nous avons visité le domaine de la famille Von Trapp, plus vieille famille du Vermont. L’endroit ressemblait plus à une place un peu « huppée » qu’une véritable ferme mais la vue sur la vallée était somptueuse.

Enfin, nous avons terminé notre weekend par une halte à Burlington.Montpellier, VT Rails Montpellier Montpellier Capitol Montpellier Bead&Breakfast Vermont Vermont Fabrique Ben & Jerry's Tournesol dans le Vermont

Quelques jours à Seattle

La semaine dernière, j’ai eu la chance de me rendre à Seattle pour assister à l’un des plus gros évènements de mon métier : le SMX Advanced. Cet événement se produit un peu partout dans le monde mais la version « advanced » n’existe qu’à Seattle ou Londres.

S’il a fallu jongler entre le travail à distance, les conférences et les différentes questions à se poser par rapport à ça, j’ai prolongé mon séjour pour visiter un peu la ville.

Seattle est, paraît-il, une ville emblématique des Etats-Unis. La première chose que l’on remarque à l’arrivée est qu’il pleut… Souvent ! En discutant avec les locaux, j’ai pu apprendre qu’il pleut en moyenne 270 jours/an ! Bref, ce n’est pas le meilleur endroit si vous souhaitez prendre quelques couleurs.

Je terminerai l’aspect négatif avec un truc qui m’a bien fait chier pendant tout le séjour : il n’y a pas de métro et le trafic est dense. Résultat : motivez-vous et si vous avez des jambes en mousse, ça risque de mal se passer pour vous, d’autant plus que le relief de la ville est très accidenté, rappelant les pentes abruptes de San Francisco.

Durant mon séjour, j’ai eu la chance de pouvoir visiter plusieurs quartiers. Déjà, il faut savoir qu’il est facile de se repérer à Seattle, comme dans n’importe quelle grande ville des Etats-Unis. L’autre truc cool, c’est que Seattle est comparable à un hotspot wifi géant. Capter du wifi gratuit est un jeu d’enfant dans cette ville et le seul endroit où je n’ai pas eu accès au réseau était au milieu du Volunteer Park. Bref, bien pratique pour vous repérer !

Chaque jour, j’ai fait des aller-retours entre le quartier de Belltown et le Waterfront pour me rendre au SMX. Et à chaque fois, je prenais un chemin différent.

Si le front de mer ne m’a pas particulièrement plu (très gris), j’ai bien aimé le côté Oldschool de la voie ferrée qui traverse ouvertement la ville. Ça donne un certain cachet far ouest à Seattle.

Le quartier de Belltown est quant à lui un secteur résidentiel avec quelques très bons restaurants asiatiques et italiens : Umi Saké House, Shiro’s Sushi et la Vita Belle e sont 3 adresses à tester, la nourriture étant tout simplement délicieuse.

Le Downtown est intéressant pour faire un peu de shopping mais ne tardez pas trop le soir, ça devient un peu craignos. Des gros immeubles, des boutiques, plein d’hommes d’affaires, mais pas de charme particulier ici. On est loin de la beauté des gratte-ciels de Chicago ou New York par exemple, même s’il y a moyen de faire quelques belles photos.

Si vous mangez dans le centre-ville, allez au Tap House Grill : ils font un bœuf à la bière du tonnerre !

Le quartier du Pike Place Market est à faire dans toute circonstance. C’est vraiment le marché de la folie ! Des stands et vendeurs en tout genre à n’en plus finir, une ambiance de folie et c’est là que j’ai pu déguster un excellent Fish & Chips. En revanche, si vous avez un problème avec les sucreries et que vous essayez de faire un régime, ce marché va tout simplement ruiner vos efforts tant on trouve toutes sortes de pâtisseries et viennoiseries qui ont l’air toutes plus délicieuses les unes que les autres.

Après cela, je suis allé me promener dans Pioneer Square en passant par la 1ère avenue. Qu’est- ce qu’on trouve dans cette avenue ? C’est très simple, 8 vitrines sur 10 sont en fait des cafés ! Quant à Pioneer Square, c’est un quartier dont l’architecture n’a pas été retouchée et cela se voit. Plus connu sous le nom du quartier des prospecteurs du Klondike, Pioneer Square a été vers la fin des années 1800 le lieu de rendez-vous de tous ceux qui souhaitaient risquer leur vie pour partir à la conquête de l’or en Alaska et dans le Yukon. Un petit musée gratuit retranscrit très bien toute l’histoire, je vous conseille d’y faire un tour. Au passage, allez faire un tour au Zeitgest Coffee : une vraie merveille cet endroit et les boissons sont rudement bonnes.

Enfin, j’ai terminé ma visite touristique par Capitol Hill. Décalé mais à la fois branché, la statue de Jimmy Hendrix à l’entrée du quartier donne le ton. En me promenant, ça m’a un peu rappelé le Plateau Mont-Royal, façon Seattle. Et plus au Nord, on y trouve un quartier résidentiel avec des habitations à vous faire décrocher la mâchoire. Ce quartier est également représentée par le Volunteer Park et son réservoir d’eau. En montant au sommet du château d’eau, on a une magnifique vue sur la ville.

Au final, je pense que ce sont ces 2 quartiers, Pioneer Square et Capitol Hill, qui m’ont le plus plu. Le feeling avec son architecture et ses habitants a été très bon, je n’avais pas l’impression de me retrouver dans le brouhaha américain du Downtown. Mais d’une façon plus globale, si j’ai apprécié découvrir la plupart des quartiers de Seattle, c’est surtout les alentours de la ville qui m’attirent.

La prochaine fois que je vais dans l’Ouest, j’espère pouvoir visiter les bureaux de Microsoft, l’usine Boeing et enfin faire un tour au Mont Reigner. La ville de Seattle est sympa mais ça n’a rien à voir avec l’atmosphère de Los Angeles ou encore la beauté de San Francisco.

Mais encore une fois, n’oublions pas que j’y suis allé avant tout pour mon travail.

VOIR TOUTES LES PHOTOS DE SEATTLE

3 jours dans l’état de New York

Le weekend dernier, j’ai enfin eu l’occasion d’aller flâner à New York pendant près de 3 jours. J’y étais déjà allé en 2009 pendant près d’une dizaine de jours mais j’étais tenté depuis un bail d’y retourner quelques jours.

En voiture, comptez environ 6h s’il n’y a pas d’embouteillages et que vous n’avez pas peur de rouler « un peu au-dessus » de la vitesse autorisée mais globalement à deux, ça se fait sans souci. Il faut juste trouver de quoi s’occuper pendant le chemin car le paysage n’est pas super excitant à travers le Vermont…

Néanmoins, nous avons eu de la chance car nous avons eu le droit à 3 jours de soleil non-stop avec des températures assez douces pour l’hiver (entre 0 et 9°C). Autant dire qu’avec mon manteau d’hiver, j’avais presque chaud mais passons ! J’ai eu l’occasion de retourner flâner dans le quartier de Soho, au nord du Financial District et enfin dans Central Park.

Si ces 3 jours ont principalement été constitué de promenades, sachez que je maintiens toujours le fait que Levain Bakery conçoit les meilleurs cookies jamais goûté à ce jour (achetez-en un matin pour le petit déj et savourez) et la pizzeria Vezzo Thin Crust propose de succulentes pizzas. A part ça, c’est toujours aussi galère de manger correctement à NY, à moins d’y mettre le prix ou de chercher comme un fou.

En tant que grand enfant un peu geek, je me suis motivé à aller faire un tour à l’Apple Store (avec la nouvelle façade), à la boutique M&M World, chez FAO Schwarz (plus fun que Toys R us) et enfin… Au magasin Kid Robot. Cette boutique, discrète dans le quartier de Soho, propose toujours autant de petites cochonneries en plastique et autres gadgets inutiles à stocker chez soi… Et je dois avouer qu’il y a quelques trucs bien fun !

Pour le reste, quoi de plus plaisant que de déambuler dans les rues et les avenues de Manhattan, et ce, à toute heure de la journée (le métro fonctionne 24/24h à NY et ça c’est toujours aussi pratique).

Au retour, nous avons fait un arrêt au Woodbury Common Premium Outlets : moi qui voulais refaire une partie de ma garde robe, cet arrêt est bien tombé. Situés à 1h de NY sur le chemin du retour pour Montréal, on trouve vraiment de tout là-bas. Je n’avais jamais vu une place à outlets aussi grande et riche en affaires. En 4h, on a réussi à peine à faire le quart de la place. En revanche, au niveau deals, c’est le top. Déjà, les prix sont bien cassés (de -25% à -70% dans toutes les boutiques) et non, ce ne sont pas des vêtements de la collection précédente mais bel et bien des habits similaires voire identique au modèle que vous avez vu 3 jours avant dans votre boutique préféré.

Autre avantage non-négligeable : les taxes sont de 8%… Ce qui nous change du 14% au Québec.

9 jours de vacances à Chicago !

C’est avec un peu pas mal de retard que je rédige ce billet sur mes vacances. Et oui, à la fin août, je suis parti 9 jours passer mes vacances à Chicago ! Je rêvais depuis fort longtemps de visiter cette ville pour différentes raisons, entre autre pour sa culture musicale. Et bien autant vous dire que je n’ai pas … Lire la suite

1 petite journée dans le Vermont…

Le weekend dernier, je suis allé à Burlington, petite ville du Vermont. J’en avais entendu le plus grand bien et j’avais surtout besoin de changer d’air (sortir du Québec :p ).

A l’arrivée, j’ai eu la confirmation de ce que j’ai pu entendre. Bien que Burlington s’apparente plus à un très gros village qu’une ville, les bâtiments sont magnifiques et il n’y a rien de plus agréable que de se promener sur Church Street, même par un temps nuageux.

Collé à la ville, on peut également aller voir le célèbre grand lac Champlain… Mais vu le temps qu’il faisait, on s’est contentés de passer devant. Et puis le temps nuageux et la qualité moyenne de mon petit compact, les belles photos de bâtisses et paysages… Ça sera pour une autre fois ! Je devrais peut-être songer à m’acheter un meilleur appareil….

En tout cas, à moins de 2h de Montréal, Burlington est un bon spot pour prendre l’air, se balader, faire « un peu » de shopping et profiter d’un magnifique lac. A refaire quand il fera beau !