Mosaïcultures au jardin botanique de Montréal

Il y a quelques jours, une visite au Jardin Botanique de Montréal s’est imposée pour contempler les conceptions Mosaïcultures. En clair, cela signifie créer des chefs d’œuvres à partir de l’art horticole : tableaux et sculptures végétaux à l’honneur de cette magnifique exposition qui aura durée jusqu’à l’automne 2013. Inspirées de l’art japonais, certaines créations sont tout simplement sublimes, un … Lire la suite

C’est le temps de la cueillette des pommes

La cueillette des pommes est une tradition au Québec qui a lieu généralement au mois de septembre chaque année. Le principe est assez simple : vous vous rendez dans un verger, vous payez votre droit d’entrée, on vous remet un sac et vous ramenez autant de pommes que vous le souhaitez, toutes variétés confondues.

On s’est donc pointés un beau samedi après-midi à la ferme. Certaines fermes vivent justement de ce tourisme et celle où on était n’échappait pas à la règle (nous irons plus loin la prochaine fois mais nous n’étions pas seuls). Néanmoins, malgré le monde et le petit côté « touristique », on ne se marche pas dessus et on peut bien se balader dans le verger comme bon nous semble. On avait le choix entre 3 variétés ce mois-ci et bien sûr, l’objectif de cette sortie est d’aller les cueillir nous-même dans les arbres.

Alors évidemment, lorsqu’on arrive, les pommes les plus accessibles étaient déjà cueillies… Mais c’est justement ça qui était fun. Il restait beaucoup de belles pommes mais pour les obtenir, des compétences en escalade « débutant » étaient requises. On pouvait monter sur les arbres pour les cueillir et c’est ce qu’on a fait. Pas de chance pour moi, je me suis pris une énorme pomme sur le nez, ce qui m’a obligé à me calmer un peu mais malgré tout, nous avons pu ramener de magnifiques Spartan, Cortland et Mccintosh à croquer ou à utiliser pour faire des plats (compotes, tartes, croustades…).

On peut évidemment les goûter sur place et pendant la cueillette, il y a juste quelques règles de propreté à respecter pour éviter aux agriculteurs de ramasser les pommes croquées. Truc que je ne comprenais pas : certaines personnes étaient vraiment à fond là-dedans et se prenaient en photos devant chaque pommier et chaque bâtisse de la ferme… Pourtant ce n’était pas des touristes… Bref !

Je pense que je le referai l’an prochain, mais je ferai l’effort de m’éloigner bien plus de Montréal que cette fois-ci, pour avoir des vergers plus sauvages et un peu moins de monde.

En tout cas, 3 jours après, je peux vous dire qu’on se régale avec les pommes et qu’on a pu faire une superbe compote !

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Partir en long weekend pour la fête du travail du Canada

Le weekend dernier, le lundi était férié pour célébrer la fête du travail au Canada, tout comme aux Etats-Unis. Nous avons décidé d’aller à Boston. Départ samedi matin à 6h et retour le lundi soir. J’étais déjà allé à Boston il y a un peu plus de 2 ans et revisiter la ville en été m’a beaucoup plu. Malgré le … Lire la suite

La Baie des chaleurs et ma conclusion sur la Gaspésie (6/6)

La dernière grande étape de notre road trip fut la Baie des chaleurs qui constitue en fait toute la côte Sud de la Gaspésie.

De Percé à Bonaventure

Pour être honnête avec vous, j’ai moins aimé la partie Sud. Encore moins habité, on a le droit à la campagne sans les belles côtes et falaises. Certes, on trouve quelques produits du terroir assez  bons et originaux, comme par exemple cette ferme qui produit un bon vin de fraises.

On traverse également un grand village nommé Port-Daniel, qui jouit d’un paysage magnifique alternant vallées et marais. Néanmoins, c’est calme, très calme et nous n’avons pas été spécialement emballée par l’ambiance générale de la partie Sud.

Maria et Carleton-sur-Mer

Nous avons séjourné à Maria, petite ville qui s’étend sur le bord de l’eau. Au passage, il y a un très bon restaurant dans cette ville mais son nom m’échappe… Quoiqu’il en soit, si vous souhaitez vous promener, allez plutôt à Carleton-sur-Mer. Cette petite ville reste plutôt mignonne avec sa grande baie, sa plage reposante et ses bons marchands de glace. Au nord de Carleton se trouve le Mont Saint-Joseph, petite montage qui mérite le détour si l’on souhaite avoir une vue imprenable sur toute la baie.

On observe rapidement qu’à Carleton, 3 paysages se juxtaposent : la mer, la campagne et la montagne. En haut de la montagne se trouve l’église St-Joseph dont l’histoire vaut le détour. Chose amusante, devant l’église on trouve une pancarte indiquant fièrement que l’église propose du wifi gratuit… Dans quelle époque vit-on ! 😀

Et c’est à peu près tout pour la Baie des chaleurs. Il y a sans doute d’autres activités à faire mais le feeling n’était pas le même et nous n’avons pas souhaité y rester trop longtemps.

Ce que j’ai aimé en Gaspésie :

  • Les plus beaux paysages que j’ai pu voir à ce jour au Québec
  • Ça sent bon l’océan et les arbres
  • C’est dépaysant
  • On y mange bien, voire très bien
  • L’Isle-Verte, le meilleur teaser de la Gaspésie (j’y retournerai)
  • Le Parc National, Sainte-Anne-des-Monts et l’Île Bonaventure
  • La gentillesse des habitants
  • Les possibilités pour faire de la randonnée
  • L’état des routes
  • La route 132, magnifique sur toute la côte Nord

Ce que j’ai moins aimé :

  • Vraiment rien pour faire du shopping à part 3-4 fermiers
  • Si tu n’aimes pas la mer ni les espaces verts, oublie tout de suite !
  • Pas si bon marché que ça, surtout les restaurants
  • Certaines zones un peu trop vides
  • C’est loin en « tabernouche » (prévoir 2800km pour faire la boucle depuis MTL)
  • Gaspé
  • Le côté « touristique » de Percé, même si ça reste un très beau village accueillant
  • La Baie des chaleurs, sans surprise comparé à la Haute-Gaspésie et à la pointe

Verdict : à faire au moins 1 fois dans sa vie, surtout si on habite au Québec !

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Carleton-sur-mer

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Gaspésie : Percé et l’Île Bonaventure (5/6)

Durant cette partie du road trip, nous étions dans la Pointe, l’extrême Est de la Gaspésie. A ce stade, comptez un bon 12h de route depuis Montréal.

Je ne m’attarderai pas sur Gaspé : bien qu’étant la capitale de la Gaspésie, elle n’a aucun attrait touristique et ne fera rêver aucun touriste. En revanche, elle rassure sur le plan économique puisque c’est ici que nous avons vu pas mal d’entreprises.

Après un bref arrêt dans la ville, direction Percé, à environ 1h15 de route plus au Sud. Une fois arrivé sur place, c’est la découverte du petit paradis de la Gaspésie. La beauté de cette petite ville est à la hauteur de la distance qui la sépare de Montréal…

Le village de Percé

Dès l’arrivée, nous étions en train de mourir de faim et le bistro Les Sacs à vin a attiré notre attention. Super convivial et avec une bonne dose d’humour, le propriétaire/serveur nous a vraiment bien servi. C’est simple mais bon et le rapport qualité/prix est pas mal du tout. Si vous revenez le soir, il y a des chances pour que vous puissiez boire votre boisson autour d’un grand feu de joie que le proprio fait de temps en temps.

Nous dormions au gîte A l’abri du vent. De vous à moi, ça a été certainement le meilleur gîte que nous ayons fait en Gaspésie. Ginette sait recevoir ses invités et notre chambre était grande, propre et fournie. Mais c’est surtout le petit déjeuner du matin qui était juste ahurissant : cupcakes maison excellent, pain au noix maison, confitures et tartes maison, la totale ! Et en plus, c’était juste ultraaaaa bon ! Bref, le matin, on peut dire qu’on partait en expédition le ventre plein.

Percé peut se faire quasiment entièrement à pied. Passez devant l’église, elle vaut le détour (on dirait un mini château-fort). N’hésitez pas à vous balader le long de l’océan, c’est agréable. Quelques petites boutiques, pas mal de bons restaurants, vous pouvez faire le retour par les planches proches de l’eau.

Néanmoins, j’ai préféré le Nord de la village et pas seulement à cause du Rocher. Il y a une petite dune avec un point de vue en haut assez sympa. Le droit de passage est de seulement 1$ mais une fois en haut, on a un beau point de vue sur la vallée, la ville et le rocher. A part ça, il y a un pub pas trop mal qui propose la bière locale, ainsi que quelques restaurant dont le très bon La Maison Mathilde.

A marée basse, il est possible d’aller se promener autour du rocher à pied mais nous n’avons pas eu l’occasion de le faire. Pas grave, il y a de nombreux points de vue à découvrir qui donnent pile dans l’axe du Rocher.

L’île Bonaventure

Comptez une bonne demi-journée pour visiter l’île sans se presser. Elle n’est pas grande mais la végétation et les animaux sont nombreux. Attention, selon la météo, il est possible que certains sentiers soient fermés. Lorsque nous y étions, il n’y avait plus qu’un sentier et demi d’ouvert, ce qui a un peu limité la promenade mais l’essentiel est d’aller découvrir et contempler le sanctuaire des Fous de Bassan.

En effet, lorsque vous arrivez à l’Est de l’île, vous pouvez les voir et les compter… Par milliers : tout simplement impressionnant ! Des oiseaux partout, vraiment partout : ils mangent, crient, se reproduisent, volent et pêchent. On peut observer l’ensemble de leur écosystème en quelques minutes ou plus. Ils sont habitués à voir les humains donc ils n’auront pas peur de vous et je vous déconseiller de jouer aux cons avec eux… Vous avez déjà vu le film « Les Oiseaux » Hitchcock ?

Quoiqu’il en soit, c’est un phénomène assez unique dans le genre qui mérite le détour. N’hésitez pas à rester longtemps, on ne se lasse pas du spectacle, tant qu’on supporte l’odeur des oiseaux ! On en profite pour pique-niquer sur place (à l’Ouest de l’île bien sûr, sauf si vous ne tenez pas à votre casse-croûte). A faire au moins une fois dans sa vie !

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Gaspésie : De la côte Nord au Parc Forillon (4/6)

On poursuit le road trip vers le Nord-Est de la Gaspésie.

La route est toujours aussi magnifique, ainsi que le temps, constamment ensoleillé. On traverse plusieurs micro-village, dont la Martre, qui possède d’ailleurs un magnifique phare rouge.

En continuant un peu, on finit par s’arrêter dans une poissonnerie qui fait ses propres sashimi de saumon mariné à l’érable : impossible de résister. Une pochette pleine, un peu de mousse de crevette, des craquelins et voilà, le repas est fait et prêt à être dégusté, au bord de l’eau.

En continuant un peu, nous avons traversé Petite et Grande Vallée. Les 2 villages n’ont rien d’exceptionnel mais Grande-Vallée possède un glacier qui propose plus de 100 parfums différents ! C’est également ici que démarrait l’exposition de photos « Rencontres internationales de la photo en Gaspésie« . Enfin, on y trouve également une boutique qui possède plusieurs produits et fabrications issus du Cercle des fermières. Sachant que ce n’est pas du tout notre style, nous avons plutôt fait demi-tour vers le marchand de crèmes glacées.

A ce stade du road trip, on est en droit de parler définitivement de l’océan et non plus du fleuve Saint-Laurent. Les 2 rives sont très espacées et l’eau possède une quantité de sel assez impressionnante.

C’est en fin d’après-midi que nous arrivons à notre prochaine escale, l’Anse-au-Griffon, petit village paisible mais très étendu.Les falaises avaient disparu mais les vallées prospèrent dans le coin et le bord de l’eau n’est plus très loin de la route. Notre gîte était celui des 3 ruisseaux, que l’on vous recommande chaudement.Pour manger un morceau, il n’y avait pas 20 choix disponibles, mais on a été plutôt satisfait du Café de l’Anse : des plats du coin mais des prix qui étaient un peu trop élevés à mon goût.

C’est également dans cette partie de la Gaspésie que se trouve le Parc Forillon. Ce parc, 2ème plus célèbre après le Parc National, mérite également le détour, surtout si on s’intéresse aux animaux de la mer. En revanche, nous l’avons trouvé vraiment moins sauvage dans le sens où de nombreuses routes l’entourent et plusieurs haltes sont aménagées un peu partout, cassant alors un peu le paysage que l’on peut observer.

Bon point en revanche, nous avons eu la chance de pouvoir monter tout en haut d’une tour en bois qui permet d’avoir une vue splendide sur le parc, l’extrême côte Est de la Gaspésie et toute la région autour : vraiment magnifique. Les baleines et les phoques étaient évidemment de la partie, ainsi que quelques couleuvres dans les bois.

Si vous ne devez faire qu’un seul parc, j’aurai plutôt tendance à vous recommande le parc National de la Gaspésie, sauf si vous êtes un inconditionné de l’eau et du sable. Quoiqu’il en soit, ça reste très joli et les quelques malheureux qui louaient des kayaks devaient faire face aux phoques qui certes ne les attaquaient pas, mais essayaient de grimper sur le kayak et renverser les occupants « just for fun »… Vous êtes prévenus.

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Gaspésie : Le Parc National et l’orignal (3/6)

Durant notre séjour dans la région de Sainte-Anne-des-Monts, nous avons eu la chance de faire une randonnée dans le magnifique Parc National de la Gaspésie. Situé en plein centre de toute la région de la Gaspésie, ce parc est vraiment grand et surtout très beau à visiter.

Parmi tous les choix de sentiers qui s’offraient à nous, nous avons choisi celui qui monte en haut du mont Ernest-Laforce à 820m d’altitude. Beau temps, la fin de l’après-midi était sur le point de s’annoncer. Cette randonnée fut tout simplement génial dans le sens où nous avions plusieurs points de vue sur toute la vallée du Parc. Les arbres et les fleurs sauvages font de ce Parc mon préféré de la Gaspésie (bien plus sauvage que le Parc Forillon à mon goût).

Il y règne également un calme sauvage saisissant. Nous n’avons croisé quasiment personnes et les seuls bruits que nous entendions étaient ceux de la nature.

Comble du bonheur, peu avant la fin du parcours, nous sommes tombés nez à nez avec un orignal. Alors tout d’abord, sachez que c’est un animal assez grand (la taille d’un cheval) mais avec une face de simplet. Ce n’est pas un carnivore et à mon avis, ils ont l’habitude de voir des humains car il a marché jusqu’à 1 mètre de ma face environ, en train de brouter tranquillement son herbe. Il se fichait bien que je prenne des photos des lui, même si à bout portant, on fera attention à ne pas faire le con. On avait presque envie de le caresser…

Quoiqu’il en soit, j’espère avoir l’occasion de retourner dans ce parc pour faire une randonnée un peu plus longue. Une merveille de la nature, tout simplement !

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Gaspésie : Sainte-Anne des Monts et ses alentours (2/6)

Après un peu plus d’une journée à l’Îsle-Verte, retour à la terre ferme pour notre prochaine destination : Sainte-Anne-des-Monts.

La route 132 qui longe la Haute-Gaspésie est tout simplement sublime. On est près de l’eau et on traverse plusieurs villages situés entre d’immenses falaises. Plus on se rapproche de l’eau, plus le vent est frais. A contrario, la route qui s’enfonce dans la terre permet de gagner 2 à 3 degrés.

En route, nous avons fait une halte à Matane. Cette petite ville animée nous a plu pour son poste d’observation de la montée des saumons dans la rivière. C’est assez intéressant de connaître le fonctionnement exact du cycle de vie des saumons et de pouvoir en plus en profiter pour en observer quelques uns. La ville de Matane, en revanche, ne nous a pas séduite par sa beauté. Certes, il y a du monde et ça reste animé pour une petite ville de Gaspésie mais malgré tout, on y va vraiment pour observer la remontée des saumons. On constate surtout que la région qui l’entoure possède beaucoup d’éoliennes.

Une fois arrivé à Sainte-Anne-des-Monts, nous avons été séduits par cette petite ville. C’est une ville en bord de l’eau sans prétention mais avec un certain charme. Le beau temps nous a permis d’avoir un magnifique coucher de soleil et on vous confirme que l’Auberge la Seigneurie est une belle place où dormir.

Le poissonnier du coins faisant aussi restaurant, nous avons pu manger quelques bons produits frais en guise de dîner. Si le calme règne en journée dans ce village, ce n’est pas spécialement le cas le soir où tous les jeunes zozos du quartier sortent avec leur voiture « pimpées ». Ça a l’air d’être pas mal à la mode dans le coin et s’il s’agit juste d’une question de goût, c’était un peu lassant qu’ils passent et repassent sans cesse devant le restaurant où nous mangions… Bref !

Hormis ça, Sainte-Anne-des-Monts vaut le détour, ne serait-ce que pour son aquarium. La visite est intéressante car vous avez l’occasion de manipuler pas mal d’animaux marins, tout en découvrant les espèces du coin. Pas très long mais fun à faire et puis les habitants nous ont paru très gentils et pas mal décontractés.

Enfin, non loin de Sainte-Anne-des-Monts se trouve le parc national de la Gaspésie qui fait l’objet d’un autre post.

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Sur la route de la Haute-Gaspésie
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Coucher de soleil à Sainte-Anne-des-Monts
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Quelques éoliennes de la région de Matane

L’Isle-Verte : le bijou historique du Bas Saint-Laurent (1/6)

Durant une dizaine de jours, je suis parti faire un road trip en Gaspésie. Cette région, fort bien éloignée de Montréal m’intriguait depuis longtemps et je peux déjà vous dire que je n’ai pas été déçu. Mais reprenons du début.

La première halte du voyage s’est faite dans le Bas Saint-Laurent, sur l’Isle-Verte. Si l’Îsle-Verte est un village, c’est aussi une île uniquement accessible par un traversier. Cette île a également la particularité d’héberger le plus vieux phare du Québec. On laisse donc la voiture sur le continent, on prend nos petits bagages et on embarque.

Une fois arrivé, notre hôte vient nous chercher en voiture. Il faut dire que sur l’île, à part 2-3 petits restaus, 1 traiteur, 1 école, 1 église et un poissonnier, il n’ y a rien du tout. Vous avez intérêt à apporter votre vin et votre cash sur vous ! Nous avons logé au nord de l’île, tout près du phare, dans la maison du gardien, qui a été réaménagé en B&B. Cette zone, plus sauvage que le reste, se situe vraiment au bord de l’eau avec… Le phare évidemment. Pour y accéder, un simple  chemin de terre et une belle pente à 17%.

Premier constat : l’endroit est magnifique, sublime et incroyable ! Le calme et l’atmosphère marine règnent au Nord de l’île, le tout accompagné par les éclairages réguliers du phare qui est toujours en activité. Seule ombre au tableau : les moustiques, qui étaient venu en famille ce soir-là. Quoiqu’il en soit, à 4h30 de Montréal, on tombe déjà dans un paysage qui nous dépayse totalement.

Sur l’île, le constat est très clair : pas de banque, pas d’endroit qui prend la carte débit/crédit, tout se paie en cash et on se déplace à pied ou en vélo. Notre hôte a tout de même été sympa de nous prêter son auto un soir pour se rendre à l’Echouerie, petit restaurant gastronomique à l’autre bout de l’île. Attention, pensez à réserver car l’endroit n’a que 12 places. La bouffe est succulente. Plats raffinés, proprios super sympas, on a eu le droit à une véritable table d’hôte avec les spécialités du coins pour un prix plus que raisonnable.

Hormis cela, prendre le temps de savourez le magnifique paysage, faire des ballades à pied et en vélo, se relaxer, admirer un beau coucher de soleil et tester la mousse de crevettes faite maison de la seule poissonnerie de l’île constituent 99% des activités à faire. Ça a l’air léger comme ça et pourtant, sachez que j’y retournerais bien sur cette île, ne serait-ce que pour une longue fin de semaine tant on prend notre temps pour admirer un bout somptueux du Québec tout en prenant le temps de se ressourcer.

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Le 400 coups ou comment très bien manger à Montréal

Il y a quelques jours, j’ai pu tester  un restaurant discret mais dont je n’avais entendu que du bien : les 400 coups. Situé dans le vieux Montréal, ce restaurant, spécialisé en gastronomie française sait recevoir ses clients. J’avais bien sûr réservé directement à partir du site web, très pratique au passage pour la réservation. Ambiance intime et classe, sans … Lire la suite

Randonnée en Outaouais

Il y a un peu plus d’un an, j’avais fait une randonnée sur la route des Zingues. Ce weekend, avec 2 amis, nous avons fait une randonnée alternative en empruntant un autre chemin du même secteur pour se promener bien plus au nord.

Et comme si la leçon de l’an passé ne m’avait pas suffit, on a refait ça en plein de mois juin, période rêvée pour les moustiques et mouches noires. Qu’à cela ne tienne, en avançant sans s’arrêter, notre demi-journée de marche s’est déroulée sans encombre (seulement 2 piqures pour ma part). Quelques fleurs sauvages, quelques animaux pour nous dire bonjour et la découverte du Lac Rognon, petit, splendide, mais rempli de sangsues.

Le soleil étant au rendez-vous, nous avons pu une fois de plus contempler l’œuvre de Dame Nature en territoire sauvage.

Goûter le jus de l’Orange Julep

jus d'orange GibeauIl y a quelques jours, je suis allé tester les fameux jus d’orange de l’Orange Julep à Montréal. Situé à la limite d’Hampstead et de Côte des Neiges, l’endroit est facile à trouver car il est caractérisé par une énorme boule rouge en forme d’orange.

A l’arrivée, c’est très simple : on choisit la taille de son jus et c’est tout ! Apparemment, le parking de cette place est le lieu de rendez-vous de pas mal d’événements d’autos

Le jus : en fait, c’est du jus d’orange mélangé avec du lait. Pas mauvais, voire même très bon, ça peut devenir écoeurant si vous en buvez 1L en 5 minutes. Bref, pas besoin d’y aller chaque matin mais si vous habitez Montréal, testez au moins 1 fois si vous passez dans le coin.

 

Lafayette, Crowley, Tabasco, Lake Martin et Cie (5/5)

  1. 1. La Nouvelle Orléans
  2. 2. Le Swamp tour
  3. 3. Les plantations et St-Francisville
  4. 4. Natchez et les alentours d’une ville historique
  5. 5. Lafayette, Crowley, Abbeville et compagnie

La dernière partie du road trip s’est terminé sur une découverte de la région de Lafayette. Avant d’aller plus loin, sachez une chose : la route pour revenir de Natchez n’est pas la plus envoutante : campagne, barrage, campagne, fermes et barrages encore. Bref, une fois sorti de cette monotonie routière, voilà à quoi ressemble la dernière partie du circuit :

Arrivé à Lafayette, on constate que le coeur de ville est plus petit qu’on pensait. Qu’à cela ne tienne, nos ventres crient famine et nous avons réussi à trouver de bons établissement pour manger un morceau. Un peu de promenade en après-midi, c’est surtout le soir que la musique s’éveille dans certaines places à Lafayette.

Jouxtant notre B&B, un bar accueillait une vingtaine de musiciens cajun et l’ambiance était vraiment pittoresque. Boissons, musiques, rires, rencontres avec les locaux, bref, tout ce qu’il faut pour s’amuser, se décontracter et faire quelques rencontres. La scène était original dans le sens ou des musicien(ne)s jouaient mais n’importe qui pouvait embarquer avec son instrument et compléter le groupe; je me souviens encore du petit papi qui était à fond avec son triangle. Seul truc moins fun : la scène était collée à notre chambre, donc pas le choix de faire la fête jusqu’au bout !

On retrouve bien la trace d’anciens acadiens à Lafayette, notamment à travers la cathédrale Saint Jean. Mais c’est plus le chêne de 450 ans situé juste à côté de la cathédrale qui m’a surpris. Très large, l’arbre est soutenu de partout tellement il a eu le temps de s’étaler. J’ai également noté quelques boutiques d’artisanat assez sympas.

Le lendemain, en route vers l’Ouest à Crowley, petite ville où l’on nous dit que les gens sont très sympathiques. Alors certes, la ville ne paie pas de mine, hormis la rue principale que j’ai bien aimé mais je confirme la sympathie excessive des locaux. Posé à un café/brunch du matin (Joppe Courtyard Cafe), la responsable du café a commencé à taper la discussion avec moi jusqu’au point où elle souhaitait me faire passer pour un photographe pro parce que j’avais pris son café en photo :). Bref, les gens sont chaleureux là-bas, ça se voit et en plus, c’était bon !

Peu après, on se dirige vers Abbeville, petite ville pittoresque avec un quartier industriel, une place centrale qui rappelle la France et quelques belles bâtisses. Ça se visite vite mais encore une fois, ca donne une belle impression de la vie des locaux.

En repartant vers l’Est, on arrive à l’usine de Tabasco. La visite de cette usine vaut le coup, même si c’est assez orienté marketing/commercial. Déjà parce qu’en moins de 10 minutes, vous connaîtrez tout ce qu’il faut savoir sur les origines de cette usine. Ensuite, parce que la vidéo que l’on peut voir est présentée par une femme qui a une coupe des années 90 et un tailleur des années 90… Ça fait rire et il serait temps qu’ils mettent à jour leur vidéo de présentation. Autour de l’usine, la boutique de souvenir où l’on peut acheter plein de produits à base de tabasco : plein de variété, des bonbons au tabasco, des compotes, etc…

La veille, nous avions sympathisé avec une bande de motards que nous avons revu par hasard à cette usine. Vu que le contact était bien passé, on est parti à moto avec eux visiter le parc voisin de l’usine pour voir un peu de faune et de flore.

Ensuite, route vers le nord, où l’on traverse St-Martinville sans vraiment s’y arrêter. C’est mignon mais c’est vraiment très très petit comme endroit.

Et finalement, on trouve une cabane à louer à Breaux-Bridge, village au bord de l’eau et près du swamp tour que nous avions réservé quelques jours avant. C’est mignon, rustique et quelques moustiques ont décidé de faire copain copain avec nous (notre cabane était à 10m de la rivière). Le soir, nous sommes allé manger dans un restaurant cajun pas mal du tout. Musique d’ambiance, du choix dans les plats et un bon service. Au passage, j’ai bien ri lorsque j’ai les traductions françaises de certains noms de plats).

Le dernier jour passé dans la région s’est achevé avec une ballade en canot sur le Lake Martin, accompagné par un vrai guide cajun. Enfin un habitant qui ose nous parler en français, même s’il diffère du nôtre. On se comprenait parfaitement et c’était vraiment intéressant d’avoir un retour d’expérience de vie d’un local, tout en ayant le droit à une visite guidée complète du fameux  lac : alligators, tortues, oiseaux, canards et Cie étaient au rendez-vous.

POUR CONCLURE

Le dernier jour de notre voyage s’est traduit par un retour à NOLA avec une dernière visite de la ville. Si la Louisiane reste l’État le plus pauvre des États-Unis, il est loin d’être inintéressant, bien au contraire. Si vous recherchez un bout d’Amérique dépaysant, loin de toute tradition urbaine, vous êtes à la bonne place. De plus, ce mélange culturel donne naissance à un environnement chaleureux, accueillant et sans stress.

Ce que j’ai adoré :

  • La Nouvelle-Orléans (surtout le soir)
  • Les Swamp tours
  • Les plantations
  • La sympathie des locaux
  • Notre B&B à NOLA
  • Les écrevisses de la région
  • Natchez !
  • Frais quotidiens peu élevés
  • Le mélange culturel
  • La faune et la flore !

Ce que j’ai moins aimé :

  • Les moustiques, peu nombreux mais voraces.
  • Sentiment d’insécurité dans certains quartiers de NOLA.
  • Les taxis (pas tous super sympas).
  • Pas de permis de conduire ? Annule ton voyage.
  • Bâton Rouge
  • Les moules frites, pas mauvais mais pas extra non plus
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La ville de Crowley, presque déserte et pourtant si chaleureuse…
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Les français sont passés par ici !
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Un artisan dans la ville d’Abbeville…
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Structure asiatique ramené pendant la guerre du Vietnam qui orne le parc près de l’usine de Tabasco.
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Quand on vous dit qu’il y a des oiseaux en Louisiane…
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A Breaux-Bridge, on sait ce que les habitants aiment…
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Près de notre cabane à Breaux-Bridge.
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Lake Martin !
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Un habitant du Lake Martin
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Un habitant volant du même lac.

En route vers Natchez ! (4/5)

  1. 1. La Nouvelle Orléans
  2. 2. Le Swamp tour
  3. 3. Les plantations et St-Francisville
  4. 4. Natchez et les alentours d’une ville historique
  5. 5. Lafayette, Crowley, Abbeville et compagnie

Enfin ! Plus d’un mois après ce voyage, je n’ai pas encore trouvé le temps de terminer la rédaction de mon récit. Ça prend du temps !

Au départ de St-Francisville, on se dirige vers le Nord. Rapidement, on quitte la Louisiane pour traverser un bon bout de l’État du Mississippi (La Louisiane est à quelques km à l’Ouest). Aucun souci sur la route mais le trajet est un peu monotone.

En chemin, on s’arrête à Woodville, petite ville d’un peu plus de 1000 habitants. Pas du tout touristique, sa visite (qui s’effectue en 30 minutes à peine) fut cependant intéressante. On sent que l’on est dans une ville certes à moitié endormie, mais avec du cachet. Tout est « d’époque » et si vous aimez Lucky Lucke, vous retrouverez certaines similitudes. La pauvreté est assez présente mais malgré cela, les gens sont toujours aussi gentils et chaleureux. Nous étions les seules « visages roses » du coin, la population du coin étant composée à 80% d’afro-américains.

Une station essence sur la gauche avec pas mal de gens qui sont assis à se dorer au soleil, des magasins d’antiquités à droite et une artère principale avec quelques boutiques. Quelques très vieux camions de pompiers/ambulanciers décorent la place publique (ils ne doivent pas servir beaucoup dans cette ville paisible). 2-3 voitures antiques stationnées et voilà, on a fait le tour de la ville. Bon, ok il y a le tribunal au centre mais il semblait bien moderne comparé au reste.

Bref, on repart vers le Nord et on arrive enfin à Natchez. Premier constat : c’est beau et la vue est splendide, la ville occupant le sommet d’une falaise qui donne sur le Mississippi. De l ‘autre côté du pont qui sépare la rivière, c’est la Louisiane. Natchez est d’ailleurs la ville la plus ancienne de l’État du Mississippi.

Après avoir trouvé un endroit pour s’héberger (merci l’office du tourisme), on commence à visiter la petite ville. Le centre regorge de magnifiques demeures pour la plupart historiques. L’animation du « centre-ville » reste néanmoins très discrète… Pour vous dire, on a galéré à trouver un marchand de crèmes glacées ! C’est calme mais c’est agréable. On nous annonce un 20 000 habitants… mouai, pas sûr.

En revanche, s’il y a bien un cimetière qui mérite un détour, c’est bien celui de Natchez : pour faire simple, je n’ai jamais vu un cimetière aussi grand de toute ma vie. Il est possible de se promener à l’intérieur en auto tellement c’est grand. On en a fait une partie à pied et le style des pierres tombales varient avec certaines qui sont très élaborées et très belles. Bien que pas très fan de cimetière, j’ai été impressionné par le Natchez City Cimetery.

Pour changer de registre, on trouve facilement quelques bonnes places pour se restaurer à Natchez : je vous recommande Slick Rick’s Foods et Pearl Street Pasta. On mange bien aux deux sans se ruiner et le service est bon.

Enfin, la fin de journée est un vrai régal pour les yeux car en descendant la colline de la ville vers le Mississippi, on peut profiter du beau coucher de soleil : merveilleux ! Je n’étais d’ailleurs pas le seul photographe à attendre le soleil.

Bref, le détour jusqu’à Natchez vaut vraiment le coup, surtout si l’on veut ressentir le fait qu’il s’agit d’une vieille ville qui semble avoir conservé ses valeurs, son infrastructure de l’époque mais surtout son charme et son ambiance. Pas mal de choses à faire autour méritent qu’on s’y attarde un peu plus d’une journée entière.

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Le camion de pompiers de Woodville ne date pas des années 2000…
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Woodville, ville semi-abandonnée et pourtant si charmante à visiter.
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Ce vieux bateau reconstitué est en fait un casino !
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Le cimetière de Natchez.
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Cette vue du cimetière ne représente qu’une infime partie de sa taille réelle…
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A Natchez, chacun décore sa maison comme il l’entend !
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Natchez en fin de journée…

La Louisiane : St-Francisville et les plantations (3/5)

Pour la suite du voyage, on loue une voiture et on s’en va vers l’Ouest en direction des plantations.

Première constatation frappante : en Louisiane, c’est la flore qui tolère l’être humain et non le contraire. L’autoroute est enveloppée par les arbres de bas en haut et de long en large. L’autoroute verte, ça se passe en Louisiane !

Nous avons commencé par visiter 2 plantations situées à l’Ouest de NOLA : Laura et Oak. Chacune d’entre elle a un style très particulier mais les 2 restent magnifiques et culturellement intéressantes.

Oak Alley Plantation

Cette plantation, probablement la plus connue autour de la Nouvelle Orléans, a servi pour le tournage de nombreux films. « L’allée des chênes » est un site historique des États-Unis qui est vraiment magnifique. Promenez-vous dans l’allée et contemplez ces chênes d’une beauté incroyable : c’est beau, envoutant et on a vraiment l’impression que ces arbres sortent tout droit des films de type Harry Potter ou Seigneur des anneaux.

Le manoir, qui date d’avant la guerre de sécession, est bien entretenu et on apprécie d’entendre toute l’histoire de ce domaine. Dans ce plantation, on cultive la canne à sucre. Fondée à l’origine par un français, elle a été ensuite dirigée par des américains. On notera le style un peu « grec » du manoir avec des énormes colonnes.

Laura Plantation

Cette plantation, située à quelques km de Oak, a elle aussi été fondée par un français puis gouvernée successivement par plusieurs femmes. On y cultive aussi la canne à sucre.

Durant la visite, on a vite remarqué le style bien plus créole (plus simple et plus minimaliste qu’Oak). De plus, la visite s’effectuait sur la mise en avant de la vie de toutes ces femmes. Pour ma part, j’ai particulièrement aimé ce côté créole que l’on retrouve à travers toute la plantation, que ce soit les allées mais aussi les cabanes et la maison principale. A noter qu’il est possible de faire la visite de la plantation en français (pour notre part, on a choisi de la faire en anglais pour ne pas attendre un autre 30 min avant la prochaine visite).

Seul truc dommage : si la plantation et son histoire sont passionnantes, c’est dommage qu’on ne puisse pas se promener librement sur le domaine. De ce point de vue, Oak était plus agréable.

Sur la route, entre les 2 plantations, il y a une petit snack bar. De l’extérieur, ça ne ressemble à rien mais allez-y, on est bien reçu et on y mange très correctement. C’est d’ailleurs là-bas que j’ai goûté pour la première fois de ma vie de l’alligator en burger. Cette viande blanche a un goût qui se rapproche légèrement du porc sauf que ça reste plus prononcé.

On reprend ensuite la route. On traverse Bâton Rouge, sans vraiment s’y arrêter pour 2 raisons : c’est loin d’être joli et l’ambiance était au plus bas (c’est assez mort les villes administratives).

Résultat : nous avons poursuivi notre route jusqu’à St-Francisville.

Anciennement capitale de l’ancienne Floride (en 1810), cette petite ville compte un peu moins de 2000 habitants… Mais quel charme ! Des maisons historiques appartenant à des particuliers à couper le souffle, une atmosphère ultra décontracte et encore une fois, des gens vraiment accueillants.

Sachant que nous n’étions pas présents durant la saison touristique, nous avons réussi à trouver un bed&breakfast de de dernière minute, le St-Francisville Inn. Pittoresque par sa structure, le tout ressemblait au final à un hôtel « de la région » mais nous avons très bien dormi.

La ville est petite mais belle, on peut aller jusqu’au bout de la route et contempler le fleuve, sans oublier quelques petites places historiques sur le chemin. Bref, à faire, voire à refaire si l’on cherche un petit paradis de calme et beauté de la Louisiane.

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